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 Surprise ! [Erin C.]

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Mael Le Télier
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Mael Le Télier


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MessageSujet: Surprise ! [Erin C.]   Surprise ! [Erin C.] EmptyMer 4 Nov - 10:56

    Belle journée automnale, les rues de Londres bercées par la chute nonchalante des feuilles jaunes venant des arbres bordant la chaussée. Isaac s'était réveillé il y a une heure. Bonne déduction! C'est exact, il était donc 11h30. Depuis la perte de son dernier travail en date, il se réveillait souvent à cette heure-ci lorsqu'il n'avait pas la lourde tâche d'emmener Eclipse à l'école, au centre aéré ou à la librairie. Des fois, c'était même Erin qui s'en chargeait, que Dieu la bénisse. Cette femme était tout simplement formidable, une réussite à elle toute seule. On se demande pourquoi parmi ses quelques amis, c'est elle qu'il avait choisi.. (d'un côté, on le voyait mal choisir Vlasi, qui aurait pris ça comme une insulte).

    Une heure, c'est le temps qui lui fallait pour daigner sortir ses pieds délicats (...) de sa chaude couverture, déposer ses pieds sur le sol souvent froid dans sa chambre, faire un tour de contrôle dans le loft pour vérifier qu'Eclise ne s'était pas baladée avec tartine de nutella un peu partout pour finalement l'oublier dans un coin, puis revenir au point de départ pour se saisir de ses habits de la journée, avant de foncer dans la salle de bain. Cette dernière étape prenait souvent un bon bout de temps, car monsieur s'asseyait sur le couvercle des toilettes et restait quinze bonnes minutes à réfléchir à ce qu'il pourrait bien faire de sa journée. Aujourd'hui, il hésitait entre appeler Lilian et Vlasi pour se faire une matinée de poltron et voir Erin. Le choix était déjà tout fait !

      « Allo Vlasi ? Ca te dit de.. ah nan ? Ah.. T'as pas le temps.. Merci quand même, à la prochaine. »

    Il raccrocha le téléphone fixe, et retourna s'asseoir sur les toilettes de la salle de bain. Et bien voilà, aujourd'hui ce serait Erin. Non pas que ça le dérangeait, mais il n'avait jamais été vraiment doué pour jouer la comédie. C'est pour cela qu'il essayait de se montrer le moins possible en sa compagnie, car leur relation serait déjà plus crédible.
    Longue préparation, il se devait d'être impeccable, car rien n'étant prévu, il comptait passer à son bureau, carrément ! Il décida donc de se raser, et de se couper les chev... Nan, pas les cheveux. La barbe, c'est déjà bien. Il se doucha, se brossa les dents dix bonnes minutes (car quand il avait enfin mal au bras, ça lui donnait l'impression que ses dents resplendissaient) et changea les vêtements qu'il avait prévu pour la journée. Aujourd'hui, ce serait plutôt jean en bon état (un récent, qui vient des puces de Camden Town), et chemise unie d'un gris légèrement foncé. Ca n"était pas spécialement classe, mais toujours mieux que son vieux sarouel délavé et son gros pull en laine.

    Une pointe de parfum.. l'un de ceux d'Erin, vu que lui n'en avait pas les moyens, et hop, il enfilait ses chaussures noires (légèrement abîmées sur le côté intérieur, mais ça ne se voit pas..).

    On en arrive donc au même point. Il était là, dans la rue, marchant fièrement, slalomant entre les feuilles mortes oranges et les feuilles mortes rouges. Au passage, il vit un homme balayant ces même feuilles avec une sorte d'aspirateur inversé.. Et ouais, il pourrait très bien faire ce métier ! Mais pas le temps d'y penser. Il traversa la chaussée et entra chez un fleuriste.

      « Un bouquet de roses rouges, s'il vous plaît. » dit-il, tout sourire.

    Il regarda le prix..

      « Une rose, finalement. »

    Et c'est comme ça qu'il se retrouva avec une rose dans le cabinet de sa fausse-copine. Il marchait lentement, il ne voulait pas qu'Erin se rende compte qu'il était là (genre, le gros paranoïaque qui croit qu'elle reconnaîtra le bruit de ses pas à cause de telle anomalie dans sa chaussure, etc..). En s'approchant, il salua les quelques personnes qu'il croisa, dont une pauvre fille qui avait l'air aussi paumée que lui.. solidarité entre les blaireaux. Il arriva finalement devant la porte du bureau de mademoiselle Cole, écrit en toute lettre sur celle-ci. Il toqua, pressa la poignée et.. personne ? Et c'était tout de même ouvert ? Tant mieux.

    Il referma la porte, et s'asseya à son bureau. Chaise confortable, elle avait dû coûter cher, alors que lui ne pouvait même pas se payer un bouquet de fleur dans La City. Il déposa sa rose en équilbre sur ses genoux, et attendit un peu. C'était un peu comme ses toilettes, ça l'aidait à réfléchir d'être assis. Et là, illumination. Elle avait certainement rendez-vous, qui sait ! Ni une ni deux, il prit un post-it, un stylo, dessina un coeur tout moche et écrit à l'intérieur "I love you, dear" en tellement petit qu'on pouvait facilement comprendre "I have you, bear". Argh, trop tard pour recommencer ! Il se leva, prit son unique rose en main et se dirigea vers la porte.



Dernière édition par Isaac F. Fleming le Dim 8 Nov - 18:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Surprise ! [Erin C.]   Surprise ! [Erin C.] EmptyMer 4 Nov - 22:42

    « J’ai toujours rêvé qu’une femme s’asseye ainsi près de moi. » se targua un homme d’une trentaine d’années, un petit sourire taquin narguant ses traits, tandis qu’il observait la jeune femme…

    Un rire léger s’esquiva de ses lèvres, alors qu’elle ajustait sa position, son délicat postérieur posé sur le rebord du bureau, sa jupe d’une noirceur précieuse paraissant dévoiler subitement quelques parcelles de sa cuisse laiteuse sous la fente se trouvant sur le côté, dont la pâleur tranchait avec douceur avec le tailleur qu’elle portait, sa veste négligemment déposée sur le dossier du siège qu’elle avait désertée un peu plus tôt, qu’une chemise d’un vert émeraude dont le col en v paraissait presque trop suggestif, tout en restant correct, avait ainsi remplacée. Délicieusement féminine, attirant les regards sans pour autant paraître vulgaire, c’était ainsi que la jeune femme avait pour habitude de s’habiller, d’autant plus lorsqu’elle avait une audience dans la journée, ce qui avait déjà été le cas. Audience qui avait pris fin un peu plus tôt qu’elle ne l’avait prévu, ce qui n’était pas un mal au final, et lui laissait le temps de parler à l’un de ses confrères de l’une de ses clientes dont elle voulait qu’il reprenne l’affaire.

    « Je suis sûre que ta femme serait ravie de l’apprendre. » répliqua-t-elle, railleuse, sans pour autant qu’elle en vienne à perdre son propre sourire, l’une de ses mains repoussant une mèche envahissante derrière son oreille.

    Peut-être lassée par le chignon qu’elle s’était fait le matin-même, elle avait relâchée son abondante chevelure rousse, celle-ci flottant à présent distraitement du ses épaules, tandis qu’elle dardait ses prunelles océanes sur son confrère, marié, précisons-le, avec une femme portant son premier enfant. Il n’avait donc rien d’un misérable don Juan, et Erin avait véritablement conscience qu’il n’y avait rien de sérieux là-dedans, juste un amusement quelconque pour deux êtres s’entendant plutôt bien. Et finalement elle appréciait cette relation valsant entre l’amitié et le travail, d’autant plus que le sujet de sa venue avait tout avoir avec cela. Une fumeuse histoire de… harcèlement sexuel sur le lieu de travail. Et savoir conseiller les autres ne l’avait pas véritablement aidée face à Harrison quand celui-ci s’était mis à lui faire ouvertement des avances… enfin, si l’on pouvait qualifier ce qu’il s’était passé de cela.

    « Et ton petit ami que tu exacerbes mes pensées lubriques. » ajouta-t-il dans la seconde, lui lançant une œillade mi-narquoise, mi-amusée. « D’ailleurs, en parlant de ça, tout va bien ? Il a trouvé du travail ?
    - Cela ne te concerne pas Stuart. Je ne suis pas là pour parler de ma vie privée, mais de celle d’Amanda Lawson.
    - Et pourquoi crois-tu que je serais plus qualifié pour m’occuper de son dossier que toi ?
    - Parce que… une femme harcelée par son employeur aura plus de chances de gagner avec un avocat homme. Une autre femme, ce serait comme une ligue féministe qui se rend à la barre.
    - Et c’est toi qui dis ça ?
    - Tout à fait. Si les hommes nous utilisent, pourquoi pas le contraire ? » ajouta-t-elle en haussant les épaules d’un air dégagé, ses prunelles se faisant finalement plus espiègles. Autrement dit, les femmes n’étaient plus ces petites choses sans décence d’autrefois, elles savaient réagir, user de ces apparentes faiblesses pour façonner le monde selon leurs désirs, exactement ce que faisait à cette seconde la jeune avocate.
    « Très bien, je m’en occuperai alors. Tu n’as qu’à me l’envoyer.
    - Merci ! » s’exclama-t-elle en descendant de son perchoir pour retrouver le contact avec la terre ferme.

    Puis ce fut d’une démarche chaloupée, mais trahissant une assurance fascinante, de celles qui attirent inévitablement l’attention, les regards, non pas forcément par la douceur de ses courbes, mais bel et bien parce qu’elle semblait savoir ce qu’elle valait, et cela n’avait rien d’un simple chocolat, qu’elle quitta le bureau pour se retrouver dans le couloir du cabinet. Celui-ci forcément opposé à celui de Williams, jamais elle n’aurait accepté de continuer à travailler avec lui, dans les mêmes locaux, dans la même firme, peut-être de peur qu’il ne la laisse en paix peut-être. Après tout, ne lui devait-elle pas, selon lui, le paiement de ses durs et loyaux services ? Ce n’était que des mensonges, -et lui un abruti de pervers- plus brûlants que les flammes des enfers sans doute… mais son existence paraissait en être parsemée, comme en ce qui concernait Isaac, celui que ses collègues prenaient pour son fiancé, celui de qui ils prenaient des nouvelles sans qu’elle n’aime s’appesantir sur le sujet.

    Après tout, rien n’était vrai… quant à Eclipse, c’était tout juste si elle supportait cette fausse mère qu’elle était… vous parlez d’une petite fille modèle. Mais que pouvait-elle y faire ? Continuer à rendre service à son ami, vivre avec eux en préférant largement cela à être seule avec sa réussite. Peut-être était-ce la chose étrange de leur situation, l’un au chômage mais avec une enfant… elle avec son travail mais rien à côté. Néanmoins, elle était arrivée là où elle le souhaitait, prenant même du plaisir à jouer la comédie devant les autres, simplement parce qu’elle appréciait sa compagnie, parce qu’elle savait mentir… Après tout, à partir du moment où l’on savait convaincre, on pouvait le faire pour tout, et elle avait toujours été d’un naturel joyeux, charmeuse, se laissant portée par les occasions, les instants, sans parler de Preston qui s’ils n’avaient pas habité ensemble, aurait fini par soupçonner quelque chose, d’autant plus si elle était sensé être la mère de la petite fille. Enfin… les choses auraient sans doute été plus simples si cette dernière l’avait tout simplement appréciée en dehors de tout cela, mais le temps améliorerait peut-être la situation, le tout était de prendre son mal en patience… et c’était plus dur qu’il n’y paraissait.

    Arrivant enfin devant la porte de son bureau, saluant simplement les personnes qui attendaient à l’extérieur, indiquant à mademoiselle Lawson que son collègue l’attendait, avant de finalement déposer ses doigts fins sur la poignée de la porte qui ne résista pas à l’esquisse taciturne de ce contact, qui la laissa se retrouver nez à nez avec… Isaac. Quand on parlait du loup, il montrait forcément le bout de sa… hum… museau. Ça pour être une surprise, c’en était une, tandis qu’un léger sourire s’étirait sur ses lèvres, que son visage s’inclinait sensiblement sur le côté. Le paradoxe de leurs êtres frapperait sans doute, la finesse de ses propres habits contre la rudesse des siens, tout paraissait vouloir discréditer la liaison qu’ils officialisaient depuis quelques mots, pourtant personne n’aurait remis ce simple fait en doute à cette funeste seconde où sa main n’eut qu’à s’élever pour venir l'ébaucher, lancinante esquisse de sa peau sous prétexte de replacer le col de sa chemise.

    « Tu partais déjà ? » souffla-t-elle en agissant sous une justesse destinée à ceux qui les observaient, jouant à la maîtresse, la petite amie, la fiancée… sans que cela ne la gêne outre-mesure, tout comme la saveur de ses lèvres contre les siennes lorsqu’il fallait compléter ce tout d’un baiser, brûlant sous l’effluve de cette ambigüité lancinante qui effleurait cette histoire montée de toute pièce par deux amis, un service presque murmurée du bout des lèvres, quant à cette seconde ils étaient si proches, juste par la volonté du hasard.
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MessageSujet: Re: Surprise ! [Erin C.]   Surprise ! [Erin C.] EmptyDim 8 Nov - 19:34

    (mon texte craint par rapport au tien ! xD)

    Il fallait le prévoir. C'était rare de voir la chance caresser les cheveux d'Isaac. En même temps que la poignée piquait de plus en plus vers le bas, le jeune homme se rapprochait de la sortie. Ca ne lui frappa pas à l'esprit qu'il n'était pas assez futé pour pouvoir presser une poignée par le regard, ni que si cette même poignée se baissait ainsi, c'est parce que quelqu'un s'apprêtait à entrer. Non, il cherchait tellement à s'enfuir d'ici que tout lui paraissait normal.
    La porte s'ouvrit, et il aurait juré apercevoir Erin, juste devant lui. Il se figea, son pouce et son index se resserrant un peu plus sur la tige épinée de la rose qu'il s'était procuré, avant de finalement esquisser un sourire presque.. robotique à sa fausse compagne. La main de la jeune avocate s'élevait lentement, poussée par cette sensualité qui caractérise tous ses faits et gestes, pour venir replacer le col du jeune.. sans emploi.

      « Tu partais déjà ? »

    Des gens derrière elle.. Qui disparurent de sa vue lorqu'elle se rapprocha encore un peu plus de lui. Il ne voyait plus qu'elle à présent. Il ferma les yeux une fraction de seconde, inspira très lentement et le plus discrètement possible, et devint plus naturel que jamais. Il connaissait la chanson, et c'est machinalement qu'il joua le séduit en libérant un léger souffle chaud destiné à s'étouffer à la liaison de leurs lèvres. Ne pas trop en faire, une seconde ou deux suffisent, et pourtant, à la fin de ce baiser, Isaac paraissait aussi bien comblé pour les spectateurs qu'habitué pour Erin.

      « Ouais.. J'ai attendu un peu, mais je me suis dis que.. tu devais être en déjeuner d'affaire, ou un truc du genre.. »

    Ouais, les "truc du genre" qu'il ne peut pas connaître puisqu'il ne connaît pas non plus le futur emploi précaire qu'il réussira à obtenir. Pour compléter ce beau tableau déjà bien entamé par Erin, il déposa sa main libre au niveau du bassin de celle-ci. Mascarade alliée à la volupté et aveuglement confondue à un soupçon d'ambiguïté. Ainsi proche, avec cette succession d'attentions et de tendres contacts, rien ne dénonçait leur manège.

      « Au fait, j'ai un cadeau pour.. Aïe ! »

    A force de serrer la tige de la rose, il était évident qu'il finirait par se piquer. Mais bon, pas de quoi le mener à l'hôpital, non plus. L'épine était assez petite, mais avait tout de même fait des dégâts. Changeant la fleur de main, il commença alors à sucer le bout de son pouce, afin d'éviter qu'une goutte de sang tâche un objet, un meuble, ou quelqu'un. C'est finalement de sa main gauche qu'il présenta la rose à sa fiancée.

      « Le jour de notre rencontre, tu te rappelles ? Ce jour-là, tu m'as redonné une vie, et donc je te donne une rose.. »

    Bah quoi ? Oui, il n'y avait rien de vrai dans ce beau discours, mais bon, il fallait bien justifier le fait qu'il n'ait pas acheté de bouquet. Après avoir donné la rose, il replaça sa main au niveau du bassin de son "élue", avant de lui céder un second baiser, un poil plus long que le précédent. Et tout d'un coup, jouant le surpris, il s'écarta légèrement d'Erin, levant les yeux vers les spectateurs.

      « Oh, excusez-moi !Je ne savais pas que vous attendiez. Je vous la laisse, elle est à vous.. Mais si vous permettez, je la récupère après.. - puis la regardant, il ajouta - car j'aimerais bien l'inviter à faire une balade, ou déjeuner. »

    L'un des deux avait pris un air très évocateur. Le type d'air qui signifie "depuis quand il a les moyens de payer autre chose que le journal, celui-là ?". Mais bon, peut-être n'était-ce qu'une impression. Quelques derniers petits mots avant de la laisser, et Isaac glissa hors du bureau. Il marcha sans réellement savoir où il allait, et ce n'est qu'au bout d'une centaine de pas qu'il se rappela du post-it ridicule qu'il avait laissé. Cette histoire de rose, de jour de rencontre, et tout le tralala lui avait complètement lessivé le cerveau, à un point que jeter cette atrocité lui était sorti de la tête.
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