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| This ship is taking us far away [PV leyhann] | |
| | Auteur | Message |
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Nathanael H. Bellamy
▌Messages : 57 ▌Date d'inscription : 20/12/2009 ▌Célébrité : Luke Grimes
| Sujet: This ship is taking us far away [PV leyhann] Mar 29 Déc - 0:39 | |
| - Je prends ma pause, j’en peux plus, je reviens dans dix minutes, remplace moi avec au clair de la lune, ils n’y verront que du feu.
Les doigts du pianistes glissaient doucement sur les touches blanches et noires du luxueux piano de l’hôtel dans lequel il travaillait. Un piano pareil avait du coûté une somme faramineuse mais là n’était pas vraiment le problème du pianiste qui laisse planer une douce ambiance sur les repas de toutes ces personnes riches qui avaient fait le chemin pour pouvoir se montrer dans ce lieu huppé de la capitale anglaise. Le pianiste, lui, n’était pas la pour le prestige du bâtiment, pour le faire qu’il y avait des célébrités qui y venaient tous les soirs, ou encore pour la perspective de percer dans le métier de musicien, bien au contraire : il était la pour boucler des fins de mois qui se voulaient difficile. Il daignait travailler ici comme il aurait pu travailler autre part, mais en gagnant beaucoup moins d’argent. Car l’avantage de jouer devant des riches était simple : le boulot payait extrêmement bien. Certes, il n’était pas vraiment moralement gratifiant mais il avait tout de même le bon coté d’offrir un revenu confortable qui permettait au pianiste de nombreux écarts. Et dieu seul savait s’il en faisait tous les mois. En fait, il avait arrêter le genre d’écart qu’il faisait de nouveau à présent mais n’avait pas vraiment tenu le coup et était retombé dedans peu à peu. Aujourd’hui, a ce qu’on disait, il jouait avec sa vie ? Et bien tant pis, il fallait bien mourir un jour ou l’autre. C’était étrange à quel point le pianiste ne correspondait pas à sa fonction. En général, on imaginait qu’un pianiste était un musicien hors pair, issus d’un milieu pauvre et qui perçait la haute société grâce à ses talents musicaux, et qui était évidemment, bien sous tous rapports. Notre pianiste était presque l’antithèse de ce lieu commun. Il venait d’une famille extrêmement riche, avait reçu la même éducation que les princes d’Angleterre, s’était rebellé et appréciait maintenant les plaisirs illicites de la nuit et des bas fonds de la capitales, et ne faisait plus du tout partie des hautes sphères. Ne pas être un modèle, et ne pas prendre quelqu’un d’autre pour modèle, en clair, jouer sa propre vie à la roulette russe en permanence, voilà ce qui plaisait vraiment au pianiste qui s’était arrêter de jouer en glissant ces quelques mots au serveur qui se tenait à coté de lui, guettant la salle d’un œil de professionnel.
Le pianiste quitta son siége rapidement. L’uniforme costard qu’il portait lui allait bien, il faisait ressortir en lui ce coté « je viens d’un milieu chic » qu’il souhaitait pourtant par dessus tout cacher en fait. Il avait voulu sortir de cette prison dorée et y était parfaitement arrivé, alors si maintenant il se retrouvait à encore traîner parmi ces hypocrites pour qui seules les apparences avaient de l’importance. Il partit vers les cuisines qu’il traversa, humant le doux parfum de la cuisine qui se voulait sophistiquée de ce restaurant. Pas une entrée ne valait moins de cinquante livres, le jeune homme avait déjà vérifié, en prix de revient, il n’y avait sûrement pas mieux pour le luxueux complexe dans lequel il travaillait. La cuisine était une véritable fourmilière ou chacune des fourmis peut être trop concentrée s’attelait à sa tache avec brio, oscillant entre un grand calme et une nervosité apparente alors que c’était le coup de feu. Il contourna l’endroit ou s’amassait toute la vaisselle salle de la soirée, et quitta cette pièce ou l’activité semblait être à son maximum pour rejoindre une arrière salle presque entièrement blanche et totalement vide. Des casiers étaient rangés les uns à cotés des autres, et le pianiste atteint vite le siens. Il tourna les chiffres de son cadenas pour créer son code, et avec un petit clic métallique, le casier s’ouvrit. A l’intérieur étaient amassées des dizaines et des dizaines de choses inutiles : le jeune homme était un grand bordélique. Il y trouva rapidement ce qu’il cherchait, un portefeuille qu’il ouvrit à la hâte et dont il fouilla rapidement le contenu. Entre deux billets était placé un petit sachet contenu une poudre blanche semblable à de la farine. Il s’empara du portefeuille et claqua violemment la porte du casier, se dirigeant d’un pas décider vers les toilettes réservées au personnel dans lesquelles il s’enferma à clé. Le pianiste déversa une infime quantité de la poudre aux merveilles sur le lavabo noir et forma une ligne parfaite grâce à une carte bleue. Ni une ni deux, la cocaïne se retrouva en lui, et Nate se sentit de suite revivre.
Il ne vit même pas la deuxième heure de son set passée, il était dans un état second, jouant sans même savoir la note qu’il venait de jouer. Et les clients le prenaient pour un génie. Et lui les méprisait. Quel belle relation entre eux.
Une heure du matin, Black Cricketer bar, dans les quartiers infréquentables de Londres.
Le pianiste n’était plus vraiment lui même cette nuit la, d’ailleurs il ne l’était jamais vraiment. La journée, cela pouvait aller, mais la nuit, il avait besoin de cette poudre blanche qui lui faisait voir monts et merveilles, pour s’échapper de la triste réalité londonienne qu’il avait choisit. S’il était resté bien sagement un gosse de riche qui avait fait de belles études, n’avaient jamais touché à rien d’autre qu’a du brandy, il n’aurait peut être pas été plus heureux. Il était impossible de savoir, la vie était faite de variable qui appliquaient à merveille la théorie du chaos. Alors Nate assumait ses choix du mieux qu’il le pouvait, il faisait son maximum pour rester à flot et ne pas sombrer, même si parfois, c’était relativement compliqué. Il avait deja subit une cure de désintox mais il avait replongé et ne s’en plaignait même pas. D’ailleurs, pourquoi s’en saurait il plaint, c’était son choix apres tout et il était bien assez grand pour en assumer encore les conséquences. C’était ce qu’il dirait aux ambulanciers quand on le retrouverait pour la deuxième fois en train de faire une overdose dans la capitale britannique. Pour l’instant, ce n’était pas le cas. Le jeune homme avait quitté son costume bien trop formel de pianiste d’un restaurant chic pour un jean, des chaussures chaudes, une veste relativement légère qui ne laissait pas présager de la dureté du froid londonien et un chapeau qui lui donnait un coté dandy qui lui allait très bien. Il ne comptait pas vraiment s’attarder dans les quartiers chics de la ville, mais plutôt rejoindre les quartiers les plus défavorisés où il avait pris ses habitudes depuis quelques temps.
Alors qu’il était déjà bien coké, ses pupilles en témoignant, il se souvint qu’il devait retrouver une de ses partenaires de ce qu’il nommait avec amour ses descentes aux enfers. Ces moments où il devenait tellement stone que la terre ne lui semblait plus être une planète, où le malheur ne devenait plus qu’un grain de sable dans la machine de l’univers, où lui même se sentait à la fois infiniment petit, englobé par l’espace autour de lui, et terriblement puissant, plein de vie, ces moments où il passait dans divers états en quelques secondes, où il rêvait les yeux ouverts, où il se sentait beaucoup plus vivre en ne bougeant pas un muscle qu’en dix ans d’existence vécue. C’était cela ses descentes aux enfers, moment de plaisir hédonistes mais aussi violente réaction après coup, un blackout quasiment total, des traces de saignements de nez, et des idées plus qu’emmêlées dans un cerveau qui se détruisait un peu plus chaque nuit. Il ne connaissait la jeune femme qu’il devait rejoindre que depuis quelques semaines, et ignorait presque tout d’elle sauf son prénom : Leyhann. D’où elle venait, ce qu’elle faisait dans la vie, son histoire, tout cela, il n’en savait rien, mais elle avait comme lui une sévère addiction à différents stupéfiants, ce qui les avait sensiblement rapproché. Bravant le froid de la nuit, le pianiste-junkie déambulait dans les rues bien pavés de la ville, il se dé péchait sans vraiment s’en rendre compte, il était sous l’effet de la poudre blanche. Il lui fallut près d’une demi-heure pour rejoindre le bar miteux où ils s’étaient donnés rendez-vous.
Nate franchit la porte du bar, la claquant doucement derrière lui. A cette heure la, il n’y avait plus que les vieux habitués et les jeunes trafiquants qui causaient ensemble, autour d’une pinte au degré d’alcool fortement élevé. La majorité des bars de la ville de Londres devaient déjà être fermé à cette heure ci par arrêté mais jamais la police ne descendait dans les bas fonds pour vérifié si tout le monde respectait les lois en vigueur. Il salua d’un signe de tête le gérant, un mec qui devait faire presque deux mètres et peser au bas mot une centaine de kilos, de quoi vous faire passer l’envie de s’en prendre à lui ou à son bar. Nate venait à l’occasion ici, et le patron avait de toute évidence retenu la tête du pianiste qui allait s’asseoir dans le coin de le plus sombre de ce bar glauque, la où l’on ne pouvait pas l’entendre distinctement, ni vraiment le voir. L’endroit était mal éclairé et aussi mal agencé si bien que certaines tables avaient la particularité d’amener une sorte de discrétion particulière. Leyhann n’était pas encore la, il était peut être en avance de quelques minutes mais alors qu’il se disait cela, elle fit son apparition, forçant les regards qui n’étaient pas tournés vers elle à tout de même l’admirer. Nate ne put s’empêcher de remarquer qu’elle était alors la seule femme dans ce bar miteux.
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| | | Leyhann E. Ferguson
▌Age : 34 ▌Messages : 1669 ▌Date d'inscription : 18/09/2009 ▌Localisation : En train de creuser sa tombe. ▌Célébrité : Kaya Scodelario
Carte d'identité ▌ Jack a dit:
| Sujet: Re: This ship is taking us far away [PV leyhann] Mer 30 Déc - 14:54 | |
| « Je veux mon argent. TOUT mon argent cette fois-ci. »
Venait-elle de lui glissait dans le creux de l'oreille alors qu'il allait et venait sur elle. Cet homme avait pris la fâcheuse habitude de ne plus payer la totalité du prix que Leyhann lui indiquait mettant ainsi la jeune adolescente dans de désagréable situation. Inutile de cacher qu'en tant que droguée sortant des bas fonds de Londres, Leyhann n'avait pas forcément l'argent nécessaire pour payer ses substances illicites qui lui procuraient tant de bien-être, qui lui faisait oublier un court instant les malheurs de la vie, sa malheureuse vie. Puisque qu'elle s'évadait dans un autre monde, un monde plus beau, un monde qu'elle aimait, un monde qui la rendait étrangement heureuse. Plus rien n'existait autour d'elle, plus rien n'avait de sens, plus rien n'importait. Même pas cet homme à qui elle offrait son corps pour les heures à venir, ni même le père saoul noyé dans son vomi qu'elle retrouverait chez elle. Rien. Vraiment rien. Sauf ce bien-être qui grossissait ses pupilles et qui la faisait sourire, bêtement. La drogue était comme une issue de secoure, l'issue de secoure du monde. On la trouvait dans tous les milieux sociaux, chez les plus aisés comme chez les plus pauvres. A croire que personne n'était pleinement satisfait de ce que la vie leur offrait, que tout le monde essayait d'abandonner ce qu'il avait déjà d'acquis pour avoir mieux... ou tout perdre. De jeunes riches rêvaient de quitter leur prison dorée alors que de jeunes pauvres rêvaient de gloire et de richesse. Mais la drogue les mettait tous au même niveau. La drogue avait fait que deux jeunes de deux milieux totalement différents se côtoyaient, Leyhann et Nathanael. Et ils l'ignoraient, ce qu'ils savaient et ce qu'ils aimaient, c'était cette même dépendance pour les drogues. Ils le regretteraient sûrement plus tard, quand la dépendance sera devenue beaucoup plus forte, quand la drogue ne fera plus plaisir mais qu'elle ne servira qu'à les tenir en vie. Mais ils étaient jeunes, jeunes et cons.
Et la dure réalité la tira de son doux rêve. Un gémissement plaintif s'échappa malencontreusement de sa gorge, faisant sourire le client. Il tirait doucement sur ses cheveux bruns, embrassait sa peau pâle, la caressait, mais Leyhann n'appréciait jamais ses gestes là, n'appréciait rien de ce métier. Sauf peut-être quand elle recevait son argent et qu'elle devait s'en aller. Jamais rien n'était fait par amour, avec tendresse. N'était-ce pas ça le but d'une relation sexuelle, faire partager, physiquement, son attachement à une personne ? Ici, dans les bras de ses inconnus, elle offrait du plaisir mais n'en recevait jamais. Elle était trop généreuse, ils étaient trop radins. Mais la vie l'obligeait à se prostituer. Leyhann en voulait à sa vie. Ses yeux suivirent l'homme qui s'étalait à ses côtés. L'enfant se tourna sur le ventre et enfonça sa joue dans le moelleux de l'oreiller tout en le fixant. Cet homme épuisé, à ses côtés, aurait pu être son père, il devait avoir 30 ans de plus qu'elle et s'offrait tout de même son corps. Le client l'attira vers lui, mais elle se défit rapidement de son étreinte, s'asseyant sur le rebord du sommier. Leyh' ramassa ses affaires éparpillées sur le parquet et s'enferma dans la salle de bain, prévenant qu'elle ferait très vite. La jeune fille tourna le robinet d'eau chaude de la baignoire puis répéta les mêmes gestes qui étaient fais à quelques kilomètres d'ici ; la catin farfouilla dans son sac à main, sortit ses derniers grammes de poudres, les versa sur le lavabo et en fit une vulgaire ligne à l'aide de ses doigts qu'elle passa sur sa langue avant de boucher l'une de ses narines et de tout aspirer. En quelques secondes, elle était ailleurs, elle était bien, elle était détendue, elle oubliait tout. Eïlenn fit glisser ses doigts sur la surface de l'eau brûlante avant de s'y plonger complètement et de s'éloigner, doucement.
Quand Leyhann sortit de la salle de bain, c'était les cheveux mouillés et démêlés, le corps nettoyé de toutes ses souillures et habillé de ses vulgaires vêtements, une simple jupe et un haut qui dévoilait son dos et un avantageux décolleté. Elle était si laide dans ses vêtements qui ne lui allaient pas, mais ils étaient les seuls qui attiraient l'oeil, les clients... et aussi les moqueries. Mais ça rapportait de l'argent, des enveloppes pleines (ou pas) d'argent qu'elle ramassait sur la commode. L'homme s'était assoupi et prise d'une soudaine démence et une envie de risque, Leyhann ramassa la veste de son client à fouilla toutes les poches à la recherche d'objet qui lui servirait ou de quelques billets en plus. Elle empocha quelques dizaines de livres en plus et une belle montre d'homme qu'elle passa autour de son poignet de femme. La Londonienne se précipita ensuite vers la porte de la chambre d'hôtel, s'engouffra dans l'ascenseur et quitta l'immeuble sous le regard choqué de quelques habitants. Et la voilà qui s'engageait dans la rue, à moitié nue alors que le froid régnait. Un frisson parcouru rapidement son échine, la fit grelotter. Au fur et à mesure qu'elle avançait, la fille sentait ses membres s'engourdirent, elle ne les sentait plus trop, elle les sentait froid, frigorifiés. Le vent faisait tournoyer ses cheveux sombres encore humides devant son visage. Et elle avançait, haut perché sur ses talons qui lui faisaient horriblement mal au pied. Et elle avançait pour le voir lui, elle se pressait même, sinon Leyhann aurait mieux fait de s'arrêter dans un café pour bien manger plutôt que de rejoindre son quartier infréquentable, ces gens infréquentables qu'elle côtoyait au quotidien. Dans ce monde où elle avait grandi, appris la dure loi de la vie, la souffrance, la honte, le malheur, la tristesse, la douleur et tous ses autres sentiments qui vous font du mal, qui vous force à prier tous les soirs pour que tout s'arrange un jour, mais qui vous démoralise très vite, qui vous fait sombrer.
Leyhann porta son attention sur le cadran de sa nouvelle montre qui montrait bientôt une heure du matin et elle venait tout juste de s'engouffrait dans le quartier le plus défavorisé de Londres, celui que tout le monde essayait de fuir, même ceux qui y vivaient. Ses talons claquaient contre le pavé silencieux de la rue, on entendait que le son de quelques guitares d'attroupement gitans, les chuchotis de quelques trafiquants et le vrombissement des moteurs des rares voitures qui n'avaient pas peur d'être volée... A moins qu'elles ai été volées La jeune fille ne tarda pas à retrouver le bar dans lequel ils s'étaient donnés rendez-vous, elle le connaissait que trop bien. C'était ici qu'elle avait rencontré ses premiers clients, qu'elle avait acheté pour la première fois de la drogue, qu'elle avait cherché son père, ivre mort. Leyhann poussa la porte de ce lieu sordide, mal fréquenté et les visages se tournèrent tout de suite vers elle, des yeux parcoururent son corps de putain, qui donnait envie. La droguée les dévisagea d'un mauvais oeil. Ici, surtout si on y vivait depuis tout petit ici et qu'on fréquentait souvent les mêmes lieux, on se connaissait. On se connaissait un minimum. Certain savait que Leyhann était la fille du vieux Marshall alcoolique, celui qui s'attirait des emmerdes, qu'elle n'était qu'une pute. Sa marche fut interrompue par un homme qui exhibait fièrement sa musculature, un sourire pervers sur le visage, il n'eût pas honte de lui faire des avances. Mais c'est Leyhann qui eut honte, honte d'offrir ce malheureux spectacle à Nathanael qui l'attendait au fond de la pièce. Ils ne se connaissaient que depuis quelques semaines et sa profession, c'était la première chose qu'elle avait souhaitait lui cacher. Personne ne voulait fréquenter une prostituée, ses filles-là restaient seules: elles, leurs belles fesses et leurs clients. Leyhann appréciait ses moments de débauche en sa compagnie, il était le seul à ne rien lui interdire, à s'intéresser à elle... Mais pas trop.
-Tu me fais une petite gâterie coquine ? « Demande à ta mère, connard ! »
Réponse vulgaire et pas très intelligente d'une adolescente en mal de vivre. Les compagnons du type n'avaient pas tardé à éclater de rire et l'homme, furieux, lui envoyer sa main en pleine figure. Une gifle comme jamais elle n'en avait reçu, un coup qui l'avait sonné, qui l'avait fait reculer de quelques pas, qui l'avait fait saigner du nez... Et presque pleurer. Le barman avait sorti le fusil qu'il cachait derrière son comptoir en cas de besoin et pointa le troupeau. Pas besoin de crier, ils comprirent tous très vite. Leyhann se fit petite et les types quittèrent le lieu lançant derrière eux, des menaces à la pauvre gamine. A la sortie du bar, c'était sûrement de très gros ennuis qui l'attendaient. La fierté rendait parfois les hommes dangereux. L'adolescente ravala ses larmes et essuya son nez, l'étalant un peu sur ses lèvres, sur sa joue, sur le dos de sa main. Et elle reprit sa marche, lente, vers la table où Nate l'attendait. Leyh' tenta d'afficher un sourire mais c'était plus une envie de pleurer qui s'était emparé d'elle. Sa joue chauffait horriblement, son oreille sonnait et son nez coulait encore, elle renifla. Le bar était presque vide, seul quelques habitués buvaient seul éparpillé un peu partout dans la salle et des dealers accompagnés de clients qui se faisaient discrets. La jeune fille s'assit au côté de son ami, essuyant une dernière fois le bout de son nez rougit. D'un air faussement enjoué, en fixant la montre qui ne lui allait pas. Elle déclara :
« Ca va, je ne suis pas si en retard que ca ! »
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