Enzophoen Bokoliny
▌Messages : 52 ▌Date d'inscription : 19/11/2009 ▌Célébrité : LUKE WOrrALL
| Sujet: Satisfaire ses besoins essentiels... [Libre] Dim 20 Déc - 23:12 | |
| Dimanche 13 Décembre 2009; Je me trouvais en ce début de saison sur l'un de mes banc favoris pour satisfaire mes demandes corporelle. Ce matin-ci je n'étais parvenue à voir mon revendeur, et ma crise de manque commençait à devenir meurtri, il me restait néanmoins deux petit shoot de grise. Des démangeaisons était flagrante et mon corps ne supporterai pas une heure de plus sans une dose d'héroïne. Les crises viennent et ne préviennent pas, elles vous surprennent... Vous ne vous y attendez jamais. Je n'avais même plus de force pour marcher jusqu'à un endroit clos et cacher de tous. Je pris sur moi et j'y arriva. La crise de manque me fait de plus en plus souffrir, je me force à sortir le matériel nécessaire enfouit dans le sac en plastique – seringue, cuillère, citron – Je m'apprête à faire un shoot un peu spécial car j'ai de la grise. On l'appelle ainsi par opposition à la blanche – de couleur blanche ou brunâtre – qu'on trouve généralement sur le marché. La grise, c'est une poudre grise mouchetée de vert, de l'héroïne particulièrement impure, mais qui provoque un flash dingue, comme un plaisir violent et très court ressenti pendant l'injection. Cela agit sur le cœur, il faut préparer le dosage avec beaucoup de minutie. Si on s'en injecte trop c'est direction le tombeau, mais cette expérience est tellement dingue qu'elle en vaut le cout. Je verse la came dans la cuillère en y ajoutant un peu d'eau. Je fait chauffer la came à l'inde d'un briquet et enfin emplit la seringue. Je m'enfonce l'aiguille dans la veine, j'aspire le sang et monte tout de suite. J'ai filtré plusieurs fois ma grise mais ça contient des tas de saletés. Et ça y est : l'aiguille est bouchée. C'est à peu près ce qui peut arriver de pire, l'aiguille qui se bouche à ce moment précis, car si le sang se caille dans la seringue il n'y a plus rien à faire, il faut jeter la dose. J'appuie de toute mes forces pour faire passer cette saloperie par l'aiguille. J'ai de la chance, ça marche. J'actionne encore une foi la seringue pour m'injecter le truck jusqu'à la dernière goutte. Elle se rebouche, je devient fou. Il ne me reste que huit à dix secondes avant le flash. De nouveau, j'appuie de toutes mes forces. Par malheur le sang gicle. Il y en as plein sur mes vêtements et tout autour de moi. Le flash est dément. Une crampe épouvantable dans la région du cœur. Un million d'aiguille me transpercent la peau du crâne. Je tiens ma tête à deux mains pour l'empêcher d'éclater sous le martellement – à croire qui quelqu'un me tape dessus. Et tout à coup mon bras gauche est paralysé. Dès que je suis capable de bouger j'enlève mon manteau malgré le froid imposant du vent. J'aurais quitter toute mes affaires si je le pouvais. Une bouffée d'air chaud m'envahit le corps, j'étouffe ! Mon cœur battant à une vitesse inconsidéré me signale rien de bien, mes jambes tremblent. Je me relève, et avance droit devant du mieux que je peux. Si je pouvais ressentir le moindre sentiment j'aurais peur, peur de croiser un de mes proches... J'ai toujours caché cet état de dépendance, et aucun de ceux que je connais ne me considèrent comme un fixer. Je me cache et espère ne jamais être découvert. L'effet du flash commençait à se dissoudre dans mon organisme, ma crise de manque était parti et je commençais à me sentir mieux. Planer, c'est bien mais il y a quelques risques et certain très dangereux. Je sais que si je le veux je peux arrête mais pour l'instant cela ne rime à rien, ce serait inutilité. Mes démangeaisons avaient disparut, et mon cœur récupérait son rythme saint et détendu. En ce bel après-midi je ne savait plus où aller, restez chez moi serait un crime même si ne rien faire est pire. Après m'être évaporé dans mes pensés je m'aperçus avoir oublié mon sac en plastique et les ustensile dont je m'étais servit. Je me dirigeais vers ce lieu, un arbre imposant au milieu d'une pelouse dont les feuilles constituaient une cabane, d'un pas rapide et déterminé. Je priais que personne n'étais passé par là car dans ce sac me restait un shoot de grise bien que le dernier m'avait fait souffrir, croyez moi les crises de manque sont bien plus détruisant qu'un shoot de grise. Arrivé à l'arbre en question, je ne pensais qu'à regarder si le sac était toujours là. Et oui, il y était. Je le pris très brusquement et rapidement après avoir balancé la seringue à usage unique qui ne me servait plus à rien. Dans la soirée j'étais sensé aller voir mon revendeur pour qu'il me fournisse du LSD. Je n'étais pas dans l'état de voir des personnes causante et agréable. Je marchais très rapidement sans savoir où aller, l'esprit ailleurs et désemparés des mouvements de mon corps. Je m'arrêta, m'assis sur le premier banc que je vis et regarda le ciel, garnit de nuages traversés par quelques rayons du soleil. Mon visage face au ciel était caressé par la fraicheur du vent, une sensation bien plaisante. Je pensais à ma famille, à tout et à n'importe quoi jusqu'à ce qu'une personne d'une voie inconnu vint me parler... Ses paroles n'étaient compréhensible, du moins elles sonnaient comme une langue étrangère; Cela venait de moi, je l'écoutais... Puis après quelques secondes de silence je lui demanda « Comment? » Elle répondit... Et cette foi-ci je l'écoutais, finalement ses paroles était compréhensible...
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