Dwayne S. G. ● Oubliez l'être ou ne pas être [40 %]

•• Qu'on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L'essentiel, c'est qu'on parle de moi !

(c) Livejournal

◘ Nom :: Greene. ◘ Prénom :: Dwayne, Sacha. ◘ Surnom(s) :: Est-ce vraiment nécessaire ? ◘ Âge :: 21 ans. ◘ Date de Naissance :: 20 novembre 1988. ◘ Nationalité :: Anglais, bien entendu. ◘ Statut Social et Activité ((Métier)) :: Barman. ◘ Orientation Sexuelle :: Bisexuel. ◘ Groupe :: Trackers.

•• Ce que je suis dans l'esprit de tout le monde n'est pas forcément ce que je suis.

▌CHAQUE HOMME A TROIS CARACTÈRES : CELUI QU'IL A, CELUI QU'IL MONTRE, ET CELUI QU'IL CROIT AVOIR :

Une dizaine de lignes minimum sur le caractère de votre personnage.

•• Je donne mon avis non comme bon mais comme mien.

▌QUE PENSES-TU DE LA LÉGENDE DE JACK L'ÉVENTREUR ?

On ne peut pas dire que je vénère Jack l’éventreur, loin de là ; mais je n’ai rien contre lui. Et puis ce mythe est ancré si profondément dans l’histoire anglaise qu’il serait impossible de n’avoir aucun avis dessus. Personnellement, je pense que ce type était un psychopathe. Mais comme je ne porte pas les filles de joie non plus dans mon cœur, cela ne me dérange pas qu’il ait tué. Bref, pour moi, Jack n’est rien d’autre qu’un monument de la culture anglaise. Point. Sauf que comment ne pas rapprocher ce Jack là au salaud qui doit sûrement être en train de planifier son prochain meurtre à ce moment même ?

▌PLUTÔT MASSACRE A LA HACHE OU AU COUTEAU ?

Que dire, à part : on ne m’avait jamais posé une question aussi idiote et affreuse par le passé. Mais franchement, est-ce que savoir si je préfère voir une fille assassinée sauvagement pas une hache ou un couteau vous avancera ? Non ? Bref. Mais puisqu’il faut bien répondre à la question, je dirai plutôt couteau. A mon humble avis, ça fout moins de sang partout.

▌QUE PENSES-TU DU JACK MODERNE ET DE SA MÉDIATISATION ?

Du mal. Comment dire qu’à chaque fois que j’y pense, une insoutenable douleur s’empare de moi ? Qu’à chaque fois que mon esprit s’attarde sur ce personnage, la vision d’Angel morte, trempée de sang dans la rue me revient en mémoire ? Comme dire que la seule chose que je souhaiterai de lui, ça serai de le voir mort. De le tuer de mes propres mains…

▌PENSES-TU AVOIR UNE RAISON D'AVOIR PEUR DE CE NOUVEAU MEURTRIER ?

Hum, a priori je suis homme, et les prostituées version hommes n’existent pas, non ? Enfin, dans tout les cas, je n’en suis pas. Pas une. Et donc, à moins que ce connard de Jack ne change de cibles, je n’ai aucune raison d’avoir peur. Quoique… j’ai juré de me venger. J’aurai sa peau ; et je suppose qu’il n’aime pas qu’on se mette en travers de son chemin. Alors à ce moment là, je pense que je courrai un grand danger. Mais s’il me tue, au moins je me retrouverai…

•• Dans la vie c'est comme ça. Tout finit par finir, même le pire..

Avatar de votre personnage (c) Emy

NOM DE LA CÉLÉBRITÉ UTILISÉE :: Alex Evans. EST-CE UN PV ? :: Nope. TON PSEUDO :: Elfy. TON ÂGE :: Âge mental, ou... ? TON AVIS SUR LE FORUM :: Le contexte m'a tout de suite charmée ; original, structuré. De plus, je vais régulièrement à Londres, qui est une ville extraordinaire. Et puis le design ainsi que le niveau des Rps sont très bien. <3 COMMENT L'AS-TU DÉCOUVERT ? :: Partenariat, je t'aime. \o/ DES SUGGESTIONS PEUT-ÊTRE ? :: Huhu. Non =) TA PRÉSENCE SUR LE FORUM :: 5/7 pendant les vacances, 3/7 en semaine normale. RÈGLEMENT SIGNÉ ? :: Oui-oui. UN EXEMPLE DE RP :: Spoiler: ARE YOU READY TO GO ? Spoiler:

Qui suis-je ? Cette question, vous vous l’êtes sûrement déjà posée un jour, sans que cela vous préoccupe plus que ça. Mais Dwayne, lui, se la pose à chaque instant. Il vit en permanence dans un équilibre instable, jouant au funambule sur le fil de sa vie. Sauf que tout le monde sait que l’on tisse le fil puis qu’un jour ou l’autre, on le coupe. Alors le jeune homme est inconscient. Qu’est-ce qui le pousse à défier le monde, à tenter d’avancer toujours plus loin, en ignorant les ténèbres qui ne veulent rien de plus que l’engloutir ? Lui-même ne le sait pas.

20 novembre 1988

Un hurlement de douleur. Un cri à glacer le sang. Une respiration irrégulière, des battements de cœur effrénés, comme si l’organe tentait de pomper le plus de sang possible pour maintenir la femme en vie. Et du sang, il y en a. Sur les jambes de la future mère, sur les draps blancs et autrefois immaculés. Sur son visage, sur son ventre. Partout.
Les infirmiers s’excitent autour de la femme, s’ingénient à lui faire comprendre que son supplice sera bientôt fini. Ils lui disent de pousser, lui crient que le bébé doit naître. Elle ne comprend pas. Elle hurle. Elle a mal. Mais elle sent cette vie, cette vie qui se forme dans son corps. Cette vie qui ne lui appartient pas, mais qu’elle veut pourtant garder. Alors pour son bébé, pour ce futur homme qu’elle a logé dans son ventre pendant neuf mois, elle fait un dernier effort. Des cris de victoire. Ses cris à elle, qu’elle ne s’entend pas pousser. Des mains fraîches lui caressant le visage. Puis elle sombre. Les bruits s’estompent, les lumières disparaissent. Il fait noir. Et puis de la lumière. Cette lumière si pure…
Le 20 novembre 1988, en faisant naître son enfant, Emily Greene s’est éteinte. Une vie contre une autre, telle est la loi de la nature.

31 janvier 1998

Cher journal,
Papa est encore arrivé saoul. C’est la troisième fois cette semaine. Ce n’est pas normal, je le sais bien. A l’école, Tom dit qu’il est alcoolique et qu’il va me battre. Mais ce n’est pas possible, c’est mon père et il m’aime. C’est ce qu’il me disait avant… avant qu’il commence à boire. Mais maintenant, j’ai peur de lui. Il est bizarre quand il rentre du pub : il pue, et il a un comportement bizarre avec moi. On dirait qu’il ne me reconnaît pas. Je ne veux pas que ça change. C’était bien avant, quand il jouait avec moi. Sauf que maintenant, j’ai l’impression de n’avoir ni maman ni papa. Parce que maman elle est morte à ma naissance. C’est très rare, maintenant. Alors pourquoi ça a du tomber sur moi ? Hein, pourquoi ? Ce n’est pas juste. Des fois, je me dis que je n’aurait pas du naître. Comme ça, maman serai encore là et papa ne boirai pas pour oublier. Mais je suis né, et c’est pas juste. En plus, à l’école, les gens ils sont méchants avec moi. Ils disent que je n’ai pas de maman, que je suis le fils d’une catin. Mais c’est pas vrai ! Je ne sais même pas ce que c’est, une catin. Il faudrait que je demande à papa. Il faut que j’arrête, il monte dans ma chambre. Je n’ai aucune raison d’avoir peur, mais pourtant j’ai peur.

14 juin 2006

Dwayne rapprocha son visage de celui de Gabriel, qui recula.
– Non… murmura t-il. Non !
Il le voulait. Il le désirait. Il… l’aimait. Il secoua la tête. Il ne pouvait pas. Il ne voulait pas. C’était tout simplement inconcevable. Il était un homme, bon sang ! Il ne pouvait pas aimer un autre homme, tout aussi séduisant fût-il. C’était… contre nature.
Dwayne agita ses cheveux noirs et frôla le menton de Gabriel du bout de ses doigts.
– Gab… fit-il de sa voix douce. Je voudrais… te dire quelque chose.
Sa voix se brisa sur les derniers mots. Son contact glacé fit tressaillir Gabriel. Sa peau était si douce… Il aurait tant voulu le prendre dans ses bras, le réconforter, l’embrasser… Il détestait le voir souffrir.
– Gaby… Je t’aime !
Sa voix exprimait une véritable douleur. Gabriel eut mal pour lui, avant de se rendre véritablement compte de ce que Dwayne venait de dire. Il ne pouvait qu’observer la vérité en face, maintenant. Cette part de lui-même si longtemps refoulée, sa personnalité qu’il ne voulait connaître, tout cela avait été révélé par Dwayne. Il ne pouvait s’empêcher de le maudire, mais en observant ses yeux si bleus qui le fixaient d’un air grave, il sentit toute sa colère s’évanouir. A quoi bon lutter, après tout ? Il ne pouvait plus rien faire, à présent. Il se rapprocha doucement de Dwayne et pressa sa main dans la sienne.
– Tu le sais, maintenant, dit-il de sa voix rocailleuse.
Le jeune homme entrelaça ses doigts à ceux de Gabriel et planta son regard dans les siens. Une larme perlait au bout de ses longs cils noirs. Sa bouche écarlate tremblait légèrement. Pris d’une détermination nouvelle, Gabriel plongea soudain vers Dwayne. Ses lèvres s’écrasèrent sur celles du jeune homme. Ce dernier parut un instant surpris puis se détendit. Gabriel enserra la taille de Dwayne d’un bras et caressa tendrement sa nuque de l’autre. Le jeune homme brun lui rendit son baiser avec autant de ferveur, si ce n’est plus. Ses mains se glissèrent sous sa chemise et palpèrent son torse musclé. Un frisson de plaisir parcourut Gabriel quand il sentit les mains glacées parcourir sa poitrine. Sa main gauche effleura la joue si douce de Dwayne. Quand il sentit ses mains déboutonner la chemise du garçon, il se glaça. Les choses n’allaient pas aller aussi loin, tout de même ! Il ne pouvait pas. Dwayne n’avait que dix-huit ans. Et il était un homme. Il le repoussa brutalement.
– Excuse moi, souffla t-il. Je ne peux pas.
Dwayne tenta de protester, mais il s’interrompit en voyant l’expression torturée de Gabriel.
– Adieu, dit l’ange blond. Je t’aime.
Il s’en fut sous la pluie en laissant Dwayne hébété. Horrifié. Détruit.
– Non ! hurla t-il. Gabriel !


* * *


Dwayne s’effondra sur son lit, des sanglots inégaux secouant sa gorge, sans couler sur ses joues. Gabriel… Son ange… Il avait enfin osé lui avouer…
– Gabriel… balbutia t-il d’une voix brisée. Reviens…
Comme si ces simples mots pouvaient le faire revenir. Comme s’il allait revenir…
Dwayne poussa un hurlement muet. Il ne s’en remettrai pas. Il l’avait enfin trouvé, et il partait. Gabriel. L’ange blond…
– Gabriel… Je t’aime…
Il était un homme. Et alors ? Il l’aimait. C’était tout ce qui comptait. Qu’il soit un homme, une femme, un extraterrestre ou un animal, cela importait peu par rapport au sentiment qu’il ressentait envers Gabriel.
– Pourquoi ?
Oui, pourquoi ? Pourquoi était-il parti, le laissant seul face à son désespoir ? Pourquoi ?

7 août 2007

Angel empoigna la bouteille de rhum, un beau sourire aux lèvres, et en versa une généreuse rasade dans les deux verres. Puis elle saisit la sienne, et, les pupilles dilatées à l’extrême, la vida d’un trait. Dwayne lui sourit et caressa ses longs cheveux cuivrés d’une main, tout en faisant tourner sa flûte remplie d’alcool et de soda dans l’autre. La jeune femme émit un son semblable à un ronronnement de plaisir et noua ses bras autour du cou de Dwayne. Celui-ci passa un bras autour de sa taille et avala le liquide. Puis il reposa son verre sur la table et fixa Angel droit dans les yeux. Son regard doré était si troublant… La jeune femme embrassa Dwayne avec violence, brutalement. Ce dernier lui rendit ce baiser avec ferveur et lui caressa langoureusement le dos. Il avait eu tort de penser qu’il était gay ; bisexuel, peut-être, mais il aimait aussi les femmes. La preuve… Les mains d’Angel se glissèrent sous sa chemise et palpèrent amoureusement son torse musclé. Aussitôt, le jeune homme sentit sa tête lui tourner. Sa dulcinée avait peut-être un peu forcé sur l’alcool… Oh, et puis qu’importe. Il était là pour s’amuser un peu, après tout. Alors il caressa doucement le visage d’Angel, et souhaita de toutes ses forces que cet instant dure toujours. Il l’aimait tant…

3 octobre 2009

Dwayne s’effondra sur le canapé, les jambes coupées, des larmes ruisselant sur son visage. Ses poumons étaient en feu et son visage le brûlait. Il lui semblait que son cœur se consumait lentement, causant une douleur effroyable dans sa poitrine. Ses mains se crispèrent sur sa chemise en coton. Il haletait, tout vacillait autour de lui. Son monde, sa raison de vivre avait disparue. Avait était soufflée aussi facilement qu’une légère flamme sur une bougie.
Le jeune homme vit son poing s’abattre sur l‘accoudoir en bois, incontrôlable. Le chêne trembla sous le choc et un liquide écarlate vins tacher le sol. Il regarda sa main à travers ses larmes, sans comprendre. Quand il vit le sang couler le long de mon bras, il enfoui son visage dans un oreiller détrempé. Il ne savait plus que pleurer, à présent. Pleurer pour évacuer la douleur insoutenable qui grandissait en lui. Il hurla. Un autre moyen de déverser son chagrin incommensurable. Si son chagrin pouvait avoir un nom.
Il poussa un autre hurlement, muet cette fois. Il enfoui son visage dans ses mains et se mordit la langue pour se calmer. Le goût métallique du sang se déversa dans sa bouche. Il avait mal, il avait froid, il était bouffé de l’intérieur par une rage incroyable. Il n’était plus lui. Il s’était perdu à jamais, une partie de son âme s’était envolée en même temps qu’elle. Il voulait souffrir, avoir mal autant qu’elle lors de sa mort. Des larmes ruisselaient sans arrêt de ses yeux bleus. Ces yeux qu’il voulait crever, ces yeux qu’il haïssait pour l’avoir confronté à cette immonde réalité. Elle n’était plus là. Il l’avait vue, étendue sur la chaussée. Morte.
Il ne voulait pas y penser, mais cette scène tournait et retournait dans son esprit, telle un serpent malsain. Tel une ronde insidieuse. Mais après tout, peut-être que tout cela n’était qu’un rêve, peut-être que son désespoir disparaîtrait bientôt et qu’elle reviendrait le voir, souriante, heureuse. Peut-être. Mais au fond de lui, Dwayne savait que c’était impossible.
Elle était morte.
Il la vengerai. Ce Jack l’Eventreur allait payer.

Welcome dear !

En espérant que tu apprécieras le temps passé sur BTJ ! =)

Bienvenue sur BTJ !

Bonne continuation pour la suite de ta fiche