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 Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv)

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Mael Le Télier
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Mael Le Télier


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MessageSujet: Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv)   Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv) EmptyMer 9 Déc - 16:49

    La vie est d'un ennui mortel, parfois.. Ne trouvez vous pas ? Même lorsque l'on a tout, il manque quelque chose. C'est le cas de Mael, qui a tout, mais qui s'ennuie toujours autant. Il se lasse vite, et donc il fait des farces, des blagues de mauvais goûts qui n'ont comme finalité que faire enrager les gens. On se demande bien comment il a pu rester en vie si longtemps, avec les gros bras qu'il a roulé et qui ont failli lui péter la gueule. Au fond, il s'en sort toujours très bien ! Avoir un proche parent dans Scotland Yard, ça sert !

    Ce jour-là, il était de sortie. Le temps n'était pas "trop" moche, même si ça sentait la pluie à plein nez. La flotte, ce n'était pas important, c'était toujours mieux de s'amuser mouillé que de se faire chier au sec.. Quoi que les deux se valent. Il revêtait une tenue n'ayant rien d'extraordinaire : un jean en excellent état (les déchirés, ce sont pour les mendiants, voyons !), un tee-shirt gris foncé avec des phrases en gris clair et en français (pour que personne ne puisse comprendre) ainsi qu'une veste en cuir noir, avec un revêtement de fausse fourrure à l'intérieur pour la chaleur. Et oui, il était paré à d'éventuelles précipitations, rien ne pouvait le surprendre.

    Camden Town, Portobello Road, de quoi faire avancer un âne droit. Ce grand marché empli de belles choses faisait envie, surtout les stands qui présentaient de magnifique vieilleries encore en état. Etant habitué à voir de naïves personnes ici, il se baladait sans aucun sou en poche. Pas de risque qu'on le vole et pourtant il pouvait tout de même se procurer des objets...

    « Pas mal ça.. dit-il en examinant un vieux vinyle des Kinks. J'achète !
    - Parfait ! Ca fera £7.20
    - Ouh... C'est pas donné ici. Bon, mettez ça sur le compte de l'état, l'UK vous remboursera. répliqua-t-il en montrant sa carte de policier et en tendant une fausse déclaration de dette au vendeur. »

    Naïf, c'est le mot. Le vendeur prit la déclaration et laissa le jeune français repartir avec le vinyle. Quand à sa carte de Scotland Yard, c'était effectivement une fausse.. Mais bon, avec un père commissaire, on peut facilement fouiller dans les dossiers des titulaires et faire de fausses demandes de carte. Après, il suffisait de changer la photo, et hop, le tour était joué.
    Ca faisait un petit bout de temps que ce manège durait, et bien sûr, ces vendeurs n'obtenaient jamais rien de l'état, les déclarations étant fausses. Les autorités avaient déjà été prévenues qu'un petit plaisantin faisait le malin avec une carte de Scotland Yard, mais pour l'instant, personne n'avait coincé Mael sur le fait.

    Continuant ses emplettes, il tomba sur un homme qu'il connaissait bien.. son père. Que faisait-il ici ? Il était impossible qu'une personne de son grade se déplace pour une vulgaire affaire de vol organisé. Dieu soit loué, aujourd'hui Mael n'avait qu'un petit sachet d'herbe prévue à sa propre consommation et non pour la vente. Ces petits sachets-là étaient facilement dissimulables et d'ailleurs, ils étaient toujours rangé dans la même poche intérieure du manteau du jeune homme. Même avec une fouille au corps, impossible de sentir un si petit sachet dans toute la fausse fourrure de la veste.

    Mais mieux valait ne pas prendre trop de risques, il emprunta donc la rue en sens inverse pour ne pas rencontrer Le Télier-père. Au passage, il croisa le vendeur du vinyle, et n'hésita pas à lui faire cadeau d'un grand et large sourire accompagné d'un amical signe de la main : oui, car Mael aime les pigeons de ce genre. Malheureusement, cet homme serait la seule et unique victime de cette journée, car si le commissaire était présent, il y avait forcément des officiers. Augmentant le rythme de ses pas, il s'avançait rapidement vers le haut de cette longue rue, regardant toutes les deux secondes derrières lui pour vérifier s'il n'était pas suivi. Et à force de ne pas regarder derrière lui, il se prit une bonne femme qui tenait la main de son fils. Les trois tombèrent sur le sol, mais immédiatement, le français se releva et embraya le pas sur la rue perpendiculaire. Et à peine eut-il compté jusqu'à trois qu'il remarqua à son plus grand désespoir que.. il s'était perdu. Entre le stand d'écharpes et foulards, et le stand de Ukulélés, il y avait de quoi déprimer..



Dernière édition par Mael Le Télier le Mer 9 Déc - 18:20, édité 1 fois
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Cordélia I. Saomélia
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MessageSujet: Re: Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv)   Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv) EmptyMer 9 Déc - 18:00

    Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv) Tom-tom-sturridge-7689321-100-100 Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv) Ashley-ashley-greene-9273272-100-100Qui ne veux pas oublier son passé?
    Fuir des souvenirs douloureux qui pourtant nous hantent
    Qui ressurgissent aux mauvais moments
    Accompagnés inévitablement d'espérance


    Une journée comme les autres s’étendait devant moi. Non pire, une journée de repos, sans boulot et donc par là même d’un ennui mortel. Je savais en plus que certain de mes collègues allaient s’amuser au marché alors que j’étais coincée chez moi à attendre certainement le déluge. Le ciel légèrement grisâtre allait bien me faire l’honneur de laisser tomber la pluie pour que je puisse au moins observer quelque chose…Croisant les bras sur la fenêtre, j’y posais la joue, déprimée soudainement. Je n’aimais pas être en congé, ni m’immerger dans un silence que seul les miaulements du chat brisaient. Au bout d’une heure, je finis par en avoir marre et sur un coup de tête, j’attrapais mon blouson avant de claquer la porte et de sortir.

    Dévalant les marches quatre à quatre, j’arrangeais mes cheveux avant d’enfiler des lunettes de soleil qui ne servaient pas à grand-chose par un temps pareil mais tant pis, avant de poser pied sur le bitumes dans la rue. Il était hors de question que je reste inactive plus longtemps ou bien j’allais mourir d’ennuis. Respirant à plein poumon l’air frais de la liberté, je pris le partit de marcher tranquillement sur le trottoir, sautillant légère comme une plume et restant loin de mon image de flic froid pour une fois. Je me revoyais presque des années en arrière, lorsque l’on partait en famille avec mes parents et que je sautais partout ingérable. J’arrivais presque à ne pas ressentir la terrible douleur qui depuis leurs pertes ne voulait s’en aller. Mais le bonheur ne dure jamais, je l’avais appris plusieurs fois à mes dépens. Trop bien placée pour le savoir…Je secouais légèrement la tête, levant mon visage vers le ciel tout en écartant les bras, tournant légèrement sur moi-même, me laissant porter par l’innocence plutôt que la guerre perpétuelle que je souhaitais garder dans ma vie.

    Était-ce pas instinct ou autre, je finis par arriver au marché et entrevoir certains de ms collègues présent ainsi que d’autres flics que ceux de ma section. Ainsi, notre commissariat n’était pas le seul sur place. M’approchant d’un stand, je me cachais derrière mes lunettes de soleil, car je n’imaginais pas la réaction de mon chef s’il me voyait ici.

    « Mademoiselle, vous désirez quelque chose? »

    Je me tournais vers la vendeuse, prête à sourire poliment pour dire que rien ne m’intéressait quand j’avisais un bonnet assez grand pour que je puisse passer inaperçue. Je souris avant de le lui montrer de ma main ganté par du tissu beige.

    -Pourrais je avoir celui là?

    Fouillant dans ma poche arrière de mon jean, j’attrapais un peu d’argent avant de lui tendre et de prendre le vêtement pour l’enfiler. Accordé à ma tenue, je pense qu’il ne tâchait pas trop et que je ne me ferais pas trop remarquer. Sinon j’étais bonne pour un arrêt pour désobéissance vu qu’on m’avait formellement interdit de me pencher sur une affaire criminelle en repos. Quoique j’étais libre de faire ce que je voulais aussi vu que je n’étais pas de service. Mais le chef me connaissait bien et m’appréciait autant si bien qu’il savait parfaitement comment je pouvais réagir, et il ne voulait pas que je me tue au travail. Pourtant, j’étais en parfaite santé et bref.

    « Cordélia? »

    Oh,oh… C’était un type de mon équipe et que j’exécrais. Je me retournais vers lui avant de plonger les mains dans mes poches. Il m’avait reconnut mais il me courait après depuis des semaines, que je sois méchante, froide, ou dure avec lui.

    -Oui?
    « Tu n’es pas de repos aujourd’hui? »

    Mais allait-il surveiller tous mes faits et gestes pendant longtemps? Le regardant durement, je sifflais.

    -Rien de ce que je fais te regarde, maintenant je prends l’air alors laisse moi.

    M’éloignant de lui afin d’éviter qu’il ne me reparle, je serrais les dents de colère sans faire attention où j’allais. Je ne supportais plus les hommes quels qu’ils soient. Je les haïssais, je les méprisais, je les…Les yeux virent une silhouette que je ne connaissais que trop bien et je soufflais sur mon front. Voilà sans doute le mec que je détestais le plus . Celui qui m’avait pris pour une conne et qui avait réussit à me briser le cœur sans que je ne le lui montre. Celui pour qui j’avais changé d’avis et par qui je m’étais fait briser. Celui qui méritait de se faire casser la gueule entre parenthèse mais pas aujourd’hui.

    Je m’apprêtais à faire demi tour mais après tout, il n’allait sans doute pas me reconnaître. Il m’avait mentit et s’était moqué de moi, une cible, je n’étais sans doute plus qu’un vague souvenir. Relevant la tête comme une personne parfaitement normale et qui ne le connaissais pas, je marchais vers lui pour lui passer devant et surtout m’éloigner de lui le plus possible. J’avais déjà assez à faire avec mes souvenirs sans pour autant faire ressurgir ceux qui le concernaient.
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Mael Le Télier
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MessageSujet: Re: Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv)   Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv) EmptyMer 9 Déc - 19:46

    C'est en tournant sur lui-même que le français arrivait à encore plus se perdre. Mais il ne pouvait s'en empêcher, car en ne surveillant pas ses arrières, on avait le plus de chances d'être attrapé. Vivre avec un flic à la maison, ça forge l'esprit et ça procure l'instinct d'un délinquant. Mael connaissait les combines pour ne pas se faire coincer, grâce à son père qui voulait toujours raconter ses exploits. "Eh, vous savez comment j'ai attrapé celui-ci ? Et comment celui-là s'est fait menotté grâce aux indications que j'ai donné à mes subalternes ?!".. Quel vantard. On se demande bien d'où Mael avait cette haute estime de lui.
    Le jeune français soufflait. La Mairie pense à envoyer ses chiens (ou plutôt ses poulets) pour mettre des contraventions sur les caisses, mais quand il s'agit de distribuer les plans de cette grosse fourmilière, y'a plus personne ! Pas même une installation de tableau avec le plan de la ville, du genre "Vous êtes ici". Et puis, Mael aurait bien demandé son chemin aux flics, si seulement il n'était pas en mauvaise posture en ce moment.

    « Seigneur, un signe ! dit-il, coinçant son vinyle entre ses genoux et joignant ses deux paumes de main vers le ciel. »

    Bien sûr, il n'était pas croyant.. Ou du moins, il ne l'était que lorsque ça l'arrangeait. Après tout, c'est la nouvelle génération. Forcés d'aller à l'église lorsqu'ils sont petits, et en grandissant, tout ce qui leur reste, ce sont les mots "Seigneur", "Jesus", "Marie" et "Joseph" (ainsi que "Madeleine la pute" pour les plus insolents). Et pourtant, Dieu lui fit cadeau d'un magnifique signe.. Et non, pas une flèche avec marqué "Sortie" en dessous, mais une personne : Cordélia.
    Au début, il ne la reconnut pas. Il regardait toujours ses mains jointes, et lorsqu'il les réouvrit, il eut la jeune femme en ligne de mire, encadrée entre les doigts du français. Il fit une de ces têtes ! Il la regardait, mais elle non, elle semblait marcher en fixant autre chose. Il la laissa continuer, sans rien faire, surpris en même temps de la voir dans une tenue autre que son uniforme (ou autre que ses sous-vêtements, ça marche aussi !). Depuis le temps, elle avait changé de coupe de cheveux.. heureusement d'ailleurs ! Ca faisait longtemps qu'il ne l'avait pas aperçu, et ça faisait un choc.. Même si au bout de tout ce temps, il ne l'avait pas complètement oublié, ce serait mentir de dire qu'il n'avait pas profité d'autres filles après cette rupture qui fut la plus importante de sa vie.

    Sans même réfléchir, il récupéra son vinyle dans les mains, et commença à suivre la jeune femme. Il ne craignait pas d'être repéré, car dans tous les cas, c'était quasiment impossible qu'elle vienne le voir, qu'elle l'insulte ou le frappe et qu'elle reparte ainsi. Il était plus probable qu'elle cherche à l'éviter.. Ce qui n'allait pas arriver.

    « Mademoiselle, s'il vous plaît ! lança t-il en posant une main sur l'épaule de Cordélia avant de passer devant elle pour l'empêcher de marcher. Ah, excusez-moi, je vous ai pris pour quelqu'un d'autre.. La fille en question ne se serait jamais baladé sans son insigne fièrement brandi ou son uniforme, ou un autre truc qui montre qu'elle est flic.. »

    Il affichait ce petit sourire narquois et que la plupart des gens de ce monde trouve agaçant. Le sourire qu'il arborait lorsqu'il parlait ironiquement, ou sarcastiquement. Tout ce qui importait, à présent, c'était de renouer un contact pacifique.. Mieux valait ne pas se prendre un coup de poing dans la gueule, surtout qu'elle était assez douée pour frapper. Il aurait bien aimé l'enlacer, un câlin pour tout ce temps, un geste qui rendrait ces retrouvailles un peu plus gaies.. mais aussi un peu plus mièvres, et la mièvrerie, c'était décidément pas le truc du français.

    « A part ça.. J'savais pas que t'avais un si beau cul ! Ca donne envie de toucher, dis donc.. Nan, je plaisante, je tiens à mes mains. lança-t-il, rieur. »

    C'est sûr que vu ce qui s'était passé entre eux, ce qui résulterait d'un geste si déplacé ne serait autre qu'une prise de judo, une mise à terre et une totale soumission de Mael. Il avait toujours été inférieur à Cordélia en force, en technique et tout ce qui concernait le combat, mis à part lorsqu'ils couchaient ensemble. L'alliance incongrue entre un dealer et un officier de police, mais qui faisait un si beau et harmonieux ensemble. Pauvre couple, qui était prometteur il y a quelques années de cela. Tout ce que s'accordait à présent le jeune homme, c'était de la dévisager de haut en bas, tout en passant sa langue sur ses lèvres pour lui montrer à quel point elle était toujours autant à son goût.
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Cordélia I. Saomélia
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MessageSujet: Re: Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv)   Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv) EmptyJeu 10 Déc - 1:21

    Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv) Tom-tom-sturridge-7689321-100-100 Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv) Ashley-ashley-greene-9273272-100-100Qui ne veux pas oublier son passé?
    Fuir des souvenirs douloureux qui pourtant nous hantent
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    Je ne stoppais pas ma marche à côté de lui, rassuré de ne pas entendre mon prénom ni de me faire arrêter par lui. Il ne m’avait pas reconnut et j’en étais plus que soulagée. Non pas que je craignais un affrontement direct mais je ne tenais pas à parler avec lui ni à le revoir et je me serais d’ailleurs bien passé de cette rencontre. Cependant, je me détendis après quelques mètres, quoique je sentis quelques secondes après avoir tourné dans une rue annexe que je n’étais pas seule. Serrant les dents légèrement je ne me retournais pourtant pas, ne pressant pas l’allure car je ne voulais pas donner l’impression qu’il m’intéressait. Si la personne avait été différente, je l’aurais certainement envoyé chier mais Mael, c’était différent. Je n’étais pas en position de force, j’étais plus fragile tout simplement parce que j’avais eu des sentiments pour lui et des vrais et ce genre de choses laissaient des traces tout comme la souffrance. Mais j’aurais dû me douter qu’il ne se contenterait pas de ça, qu’il viendrait me voir et m’emmerder. Ce qu’il ne tarda pas à faire en m’apostrophant, posant sa main chaude sur mon épaule tout en passant devant moi. Je demeurais froide, le fixant à travers les verres de mes lunettes de soleil, tout en stoppant net. Je serrais les dents sous son monologue, me rappelant d’anciennes disputes reproches et autres.

    -La fille en question souhaite que tu la laisses tranquille.

    Son sourire me donnait envie de lui sauter à la gorge et de lui faire passer l’envie de se moquer de moi. A croire qu’il aimait me mettre en colère. Après tout, il me connaissait, comment osait-il me faire une chose pareille, me revoir pour se moquer? J’avais une furieuse envie de l’étrangler mais je me retins, peinant à garder un visage calme, la colère se lisant certainement dans mes prunelles heureusement dissimulés par mes lunettes sombres. Mais je ne souhaitais pas me cacher derrière des lunettes, et je voulais lui montrer que j’étais toujours aussi dangereuse et aussi coriace. Attrapant mes lunettes je les retirais afin de plonger dans son regard et de parler froidement.

    -Qu’est-ce que tu me veux?

    Je ne lui pardonnais pas ce qu’il avait fait dans le passé. Ne lui pardonnez pas le fait qu’il m’ait mentit, et surtout je me demandais encore pourquoi il avait été avec moi. Par amour comme il le prétendait ou simplement pour mon insigne? Il m’avait bien sortit que j’étais allé avec lui pour ma carrière ce qui étais faux alors pourquoi le contraire ne serait-il pas vrai? Même si je n’avais pas nié, trop fière pour lui montrer à l’époque combien je n’avais aimé, surtout après un coup pareil.

    Mais visiblement, il ne comprenait pas la lueur de mon regard, ou alors il était devenu complètement crétin car sa remarque suivante . J’entrouvris les lèvres d’indignations, serrant le poing pour ne pas le gifler. Pourquoi n’arrivais-je jamais à garder mon calme quand il étais dans les parages? Je respirais lentement, fermant les yeux quelques secondes pour combattre la colère avant de les rouvrir. Il n’était pas un rêve, enfin plutôt, pas un cauchemar.

    -Tu le matais pourtant assez à l’époque, curieux que tu l’ais oublié.

    J’avais été dur dans ma réplique, à la limite de la froideur implacable, mais ma voix vibrait, n’était pas parfaite, car je contenais trop d’émotions pour paraître impassible. Pourquoi, pourquoi, pourquoi? Il était obligé de revenir me hanter? Et pourquoi étais je tombé sur lui? Trop de questions qui ne connaîtraient jamais de réponse. Ce fut alors que je remarquais sa langue passant sur sa bouche, et je me mordis la lèvre sous l’inspection, préférant me retrancher dans l’agressivité.

    -Tu as finis de me déshabiller du regard Mael?

    J’avais bien accentuer son prénom pour lui montrer que je n’avais rien oublié et que s’il continuait, j’allais lui sauter à la gorge. Serrant les dents une nouvelle fois, je me rendis compte que si je n’avais pas été aussi orgueilleuse ou fière, je me serais sauvée en courant, alors que sur l’instant, je me contentais de le regardais comme une imbécile qui ne sais plus où se mettre. Mais aussi crisper que je puisse être, je ne pus m’empêcher de le dévisager,noter les changements opérés depuis quelques mois ou années, tout en fixant ses prunelles dans lesquelles j’aimais à me noyer jadis. Quelque part, parfois, je regrettais ma décision de l’avoir quitté mais après tout, ce n’était pas une relation saine, ni pour moi, ni pour mon boulot. Un flic avec un dealer…J’avais choisit mon métier à l’amour, aider par le fait qu’il avait mentit et que peut-être, il ne m’aimait donc pas comme je le croyais. Bref, ça n’avait plus aucune importance maintenant. C’était finit, du moins ce le serait après cette confrontation inattendue, dont j’espérais ressortir la tête haute.

    -Tu vas me dire ce que tu veux oui ou non?

    Nouvelle vague d’agressivités, et il fallait vraiment que je me calme où il finirait par comprendre que j’étais un peu trop sur la défensive avec lui.
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Mael Le Télier
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MessageSujet: Re: Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv)   Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv) EmptyJeu 10 Déc - 17:57

    « La fille en question souhaite que tu la laisses tranquille. »

    Oui.. Mais non. Hors de question de laisser Cordélia une nouvelle fois. La dernière fois que Mael avait choisi d'écouter les souhaits de cette femme, c'était quand celle-ci demandait leur rupture.. ou plutôt annonçait, vu comment la situation était claire. Il le savait, il lui avait menti, un mensonge qui aurait pu lui coûter toute la carrière de sa moitié, mais il pensait sincèrement qu'ils s'aimaient et qu'ils étaient capable de surmonter ça. Vous savez, les hommes sont tous pareils, ils laissent un peu les choses se calmer, et pensent pouvoir tout arranger par la suite. Sauf que là, comme 50% des cas, ça n'avait pas marché. Bien évidemment, il était hors de question, même à cet instant, qu'il lui fasse le coup du "Je t'aime et je t'ai toujours aimé ! Reviens !". Ah non, c'était beaucoup trop mièvre, trop.. marshmallow pour lui. Il était plutôt du genre amour implicite, que l'on doit décrypter au fil du temps, et surtout de ses actes. Il aurait pu arrêter de vendre de la drogue sans problème pour elle, et aurait pu se mettre à genoux pour la récupérer, car la fierté n'était pas un problème pour lui.. malheureusement, ça l'était pour Cordélia. Jamais elle ne serait revenu sur sa décision, à moins d'un miracle.

    Ce que Mael voulait ? Rien de plus simple ! Tout d'abord, il voulait un vinyle des Kinks.. il l'avait eu. Ensuite, il voulait échapper à son père.. il avait réussi. Ensuite, il voulait un miracle capable de lui montrer la voie à suivre pour sortir de ce souk.. il l'avait enfin. Et à présent, il voulait discuter avec son ex, la femme qui avait le plus compté pour lui jusqu'à maintenant, tout simplement parce que c'est bien de renouer des liens avec une personne qu'on apprécie et que l'on a pas vu depuis longtemps.. mais visiblement, ce besoin n'était pas réciproque. A l'instant précis, Cordélia semblait plutôt avoir besoin d'un bon verre de vodka (ou d'eau, ça dépend comment vous appelez ça selon si vous venez de Russie ou non) et d'un bon massage.

    « Tu le matais pourtant assez à l'époque, curieux que tu l'aies oublié.. »

    Et toc, dans ta gueule Mael. Il avait oublié le don que Cordélia avait pour "casser" les gens. Suite à ça, le français n'avait pas honte, bien au contraire, il se souvenait très bien de ce qu'il faisait avec elle, des soirées qu'ils passaient ensemble à se caresser sous les draps, ou leurs ébats même.. Alors un simple regard en direction de son postérieur, c'était comme paraître pour un saint !
    Sans se dépêtrer d'un certain sourire, témoin de son amusement, il se rapprocha un peu plus de Cordélia sans craindre toutefois - et ce dans la naïveté la plus totale - que le genou de celle-ci se lève instinctivement dans ses parties. Lorsque sa bouche atteignit l'oreille de son officière préférée, il souffla dans un murmure..

    « Crois-moi, je l'aurais encore plus regardé à l'époque, si j'avais su qu'on ne vieillirait pas ensemble.. Main dans la main.. »

    Se reculant enfin, il se laissa conquérir par le regard captivant de son ex. Même en la fixant, il ne comprenait toujours pas.. Il lui a menti, ok. Elle a rompu, ok. Et ? C'est tout, la balance est équilibrée, alors pourquoi trouvait-elle encore le moyen de tirer la tronche ? Quoi qu'il en soit, Mael était bien décidé à reprendre le coeur de sa belle, et ça, il ne le décida qu'une fois qu'il remarqua qu'en vérité, elle n'était pas sur l'offensive mais sur la défensive. Elle se protégeait, en quelques sortes, en restant éternellement bloquée sur le stade "fâché" à cause de ce stupide mensonge. Tout n'était pas mort, tout n'était pas fini, il la désirait et entrevoyait là une opportunité, une occasion à saisir, et si jamais il l'écoutait une seconde fois, si jamais il la laissait tranquille, si jamais il l'a laissait s'enfuir.. il y aurait de grandes chances pour qu'il ne la recroise plus jamais.

    « Tu vas me dire ce que tu veux, oui ou non ?
    - .. Si je parle encore de tes fesses, tu le prendras mal ? lança-t-il, retenant un petit sourire qui montrait bien qu'il plaisantait. Ce que je veux, c'est avoir de vraies retrouvailles, avoir un moment à partager avec toi depuis.. Ouh, depuis très longtemps que nous nous étions vu.. »

    Il ne voulait pas citer le jour où ils s'étaient séparés à jamais. Ce n'est pas que c'était douloureux, mais étant donné qu'il essayait de renouer le contact avec elle, lui rappeler qu'elle avait rompu et par conséquent, lui rappeler la cause de cette rupture, n'était pas la meilleure technique. Il fallait que Mael trouve quelque chose, un sujet de conversation, quelque chose à faire pour lui faire oublier sa rancœur.. Et alors qu'il jeta un oeil sur sa gauche, il aperçu un stand formidable : Cooking without borders. C'est tout un royaume de la nourriture étrangère qui se présentait à eux, plus particulièrement, des pâtisseries. Le français avait enfin trouvé ce qui allait peut-être le réconcilier avec Cordélia : la nourriture.

    « Tu sais quoi ? Je vais nous payer quelques sucreries des pays étrangers, histoire de faire une petite trêve. Après ça, tu rentreras chez toi, si tu veux. Ca te va ? Évidemment que ça te va !.. »

    C'est alors qu'il se mit face aux nombreux mets, chacun représentant un pays différent. C'était drôle de voir qu'on associait automatiquement le Croissant au Beurre à la France.. Être avec Cordélia ici, c'était plaisant, car ils n'avaient pas eu le temps de voyager ensemble durant le temps où ils se côtoyaient. Cette "activité les permettrait de décoller un peu hors de Londres, tout en restant sur place..

    « N'hésite pas à choisir ce dont tu as envies ! » dit-il, alors qu'il n'était même pas sûr qu'elle serait d'accord. Il ne fallait pas oublier qu'elle lui faisait la gueule..
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MessageSujet: Re: Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv)   Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv) EmptyJeu 10 Déc - 21:18

    Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv) Tom-tom-sturridge-7689321-100-100 Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv) Ashley-ashley-greene-9273272-100-100Qui ne veux pas oublier son passé?
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    Je tentais de m’immerger, de me barricader derrière cette carapace que j’avais érigé depuis des années, bloquer mes émotions pour qu’elles ne transparaissent pas, tout garder à l’intérieur de moi-même pour ne pas me retrouver fragile et à sa merci comme bien trop souvent dans le passé. J’aurais pu être statufiée tant je ne bougeais pas, tant et si bien que je savais ne pas paraître naturelle. J’essayais pourtant de me détendre, me dire que ce n’était qu’un type comme les autres, pas de quoi être aussi crispée et sur la défensive comme un chat devant un chien ou une souris prise au piège. J’étais plus forte que lui, plus forte que la situation et je ne pouvais que m’en sortir sans douleur.

    Son sourire cependant ne me plaisait pas. Même après l’avoir cassé en beauté sur mes fesses qui apparemment ne lui avaient pas échappé, il continuait de me regarder goguenard à la limite de la provocation. Que cherchait-il? Que me voulait-il? Je ne le comprenais plus et je n’étais pas certaine de vouloir aller dans ce sens. Je voulais simplement lui échapper. Décrochant de son regard perçant quelques secondes, j’avisais la rue bondée et pourtant, je me sentais prisonnière de cet homme. Mais il était facile de s’évanouir alors pourquoi restée planter comme une idiote au milieu du trottoir à lui faire face? Mais c’est à ce moment là que la situation bascula, car il s’approcha soudainement sans qu’elle ne l’ait vu venir, trop occupé à trouver un moyen de se soustraire à son emprise et de partir à l’autre bout de la ville. Son souffle lui caressa la peau, alors qu’il lui chuchotait des paroles qui me firent frémir sans que je ne pus m’en empêcher. Quoi, il regrettait maintenant? Des paroles acerbes me montèrent aux lèvres, des rancoeurs et autres que je pourrais lui sortir mais je n’en fis rien, hypnotisée par le son de sa voix ou encore de la proximité dangereuse qu’il venait d’instaurer. Cependant, je finis par réagir, collant mes mains à son torse avant de le repousser beaucoup plus en douceur que ce que j’aurais aimé faire, à savoir être réellement brute. Le fixant de mes prunelles émeraudes, je rétorquais durement.

    -A qui la faute?

    Chose que je n’aurais jamais dû dire mais tant pis. Il me cherchait, et réellement en venant se coller à moi de cette façon, et je n’étais pas d’humeur à subir le comportement incompréhensif d’un ex que je n’avais pas oublié et que je finirais par oublier de toute façon. Car je ne me laisserais jamais retoucher de la même façon et ne me laisserais certainement pas retomber dans un sentiment amoureux que je ne voulais plus connaître. L’amour rendait fragile et peu sûr de soi… Et même après avoir cessé d’aimer quelque un car je ne pouvais plus être amoureuse de lui après tant d’années, je refusais de le croire,et bien on demeurait…fragile en face de la personne. Et je ne supportais pas ce sentiment. J’aurais voulut hurler dans la rue, disparais et fou moi la paix et en même temps, je savais que je ne le reverrais plus jamais. Alors, j’allais prendre quelques secondes pour dire au revoir définitivement à la probabilité d’avenir qu’il aurait pu être avant de fermer le livre pour de bon. 1.2.3.…Je le regardais intensément, marquant les traits de son visage avant d’ouvrir la bouche prête à faire ce pourquoi j’avais pris quelques temps, lui demandant finalement ce qu’il me voulait. Peut-être un banal service car je venais de me souvenir de son comportement têtu. Lui donner un ordre le pousserait à rester, ce que je voulais éviter.

    J’aurais sans doute dû m’atte à ce genre de réponses de sa part, car après tout, il était en mode charmeur depuis le début sans savoir qu’il s’enfonçait davantage tout en me troublant. Perdant et gagnant à la fois avec sa tactique ancestrale.

    -Laisse mes fesses tranquilles et bas les masques.

    Ma voix prenait peu à peu de l’assurance tandis que je le fixais, consciente qu’il me fallait réagir au plus vite. Mais je ne m’attendais en revanche pas à ce genre de demandes.

    -Pourquoi faire?????????????????

    Cette fois, mon visage avait justement perdu le masque que je lui avais demandé de baisser tandis que mes prunelles marquaient un ébahissement conséquent. C’était quoi cette lubie de vouloir devenir maintenant mon ami? Quelle idée avait-il donc en tête? Mes traits se tordirent davantage pour confirmer ma surprise et mon incompréhension alors qu’il continuait sur sa lancée, m’attaquant désormais sur la nourriture. Dieu qu’il ne me connaissait que trop bien et c’était plus que casse pied d’ailleurs. Légèrement boudeuse, je rétorquais sombre.

    -Je n’ai pas besoin de trêve avec toi, je n’en veux pas.

    Gamine capricieuse peut-être mais je ne voulais rien de sa part.

    -Donc non ça ne me va pas du tout.

    Mais essayez donc de parler à un mur. Il était déjà penché sur le stand m’offrant au regard sa nuque que je me voyais déjà briser. Je résistais cependant à mon envie meurtrière, attrapant mes lunettes de soleil avant de les glisser dans la poche de ma veste, regardant désintéressée ce qu’il était en train de faire quand j’eus une idée. Après tout pourquoi pas puisqu’il le proposait si gentiment.

    -Je veux ça, ça et ça.

    Je n’avais même pas regarder ce dont il s’agissait, ne m’étant occupé que du prix et ne prenant bien évidemment que le plus coûteux. Il serait obligé de refuser et bien entendu de me laisser partir avec courtoisie, voir de me pousser à partir. Puisqu’après tout, l’argent comptait avant tout non? Comme tous les dealers, c’était un avare, du moins, c’était ainsi que je considérais les choses.
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MessageSujet: Re: Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv)   Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv) EmptyJeu 10 Déc - 23:08

    C'était.. étrange. Oui, étrange correspond totalement. En deux secondes, on passait d'une Cordélia têtue et renfrognée à une femme qui acceptait finalement ce que Mael proposait de faire. Honnêtement, il ne pensait pas que ce serait si facile, et s'attendait plutôt à devoir sortir mille arguments pour la convaincre.
    Evidemment, lorsqu'il vit, sans très grande surprise, qu'elle ne choisissait que les produits les plus chers, tout s'éclaircit. Qu'essayait-elle de faire ? De faire en sorte qu'il finisse par lui dire qu'il n'avait pas assez d'argent sur lui et qu'il la "déçoive" une fois de plus, provoquant ainsi son départ prématuré ? Et non, ça n'allait certainement pas arriver. Certes, il ne pouvait pas déplacer la Lune pour elle, mais il pouvait au moins lui payer quelques sucreries.

    « Pas de soucis.. Je te les achète à une condition.. Je te les prends uniquement si c'est moi qui te dit de quelle façon les manger. Allez, ce sera marrant ! »

    Et le voici en train de passer commande, sans même que son ex ne puisse l'arrêter (à moins qu'elle s'énerve d'un coup et se mette à le tabasser à terre..). En plus des pâtisseries les plus coûteuses soigneusement choisies par Cordélia, il ajoutait quelques mets semblant délicieux au premier abord à son panier. Le repas risquerait d'être un grand festin de calories !
    Et non, Mael n'oubliait pas de payer. Il n'avait rien, c'est vrai, et risquait gros en payant avec une fausse déclaration de dette alors qu'il se trouvait en compagnie d'une policière (sexy, soit dit en passant). Mais il y travaillait, et au bout de quelques secondes, il trouva la solution. Quoi de mieux que des centaines d'explications pour embobiner la belle brune ? Et tandis que la marchande du stand annonçait son prix final (qui aurait pu faire pâlir le pauvre français), celui-ci dégainait une de ses nombreuses déclarations restantes, et la brandissait en direction de la vieille femme.

    « Ici, vous inscrivez la somme que je vous dois, puis vous allez à la banque, vous pourrez directement récupérer votre argent. Il y a ma signature ici..
    - Mais.. C'est l'Etat qui paye ?
    - Oh putain.. Oui ! Oui, c'est l'Etat qui paye ! J'suis fonctionnaire de l'Etat et j'ai donc ce privilège !.. Merci, au revoir. »

    Et voilà, grâce à cette imbécile, Cordélia allait certainement tout deviner dans la minute. Mais qu'importe, ce ne serait pas la première fois qu'elle le coincerait en situation illégale, et ce n'est pas non plus la première fois où elle passerait outre.. en espérant qu'elle le fasse cette fois-ci. De toute manière, elle n'avait pas son uniforme, donc elle ne travaillait pas aujourd'hui.. Mais pour être sûr de ne pas avoir affaire à une flic en civile, il passa délicatement sa main droite autour de la taille de la jeune femme, geste habituel du temps où ils étaient ensemble, et geste qui lui permettait de sentir son badge si jamais elle l'avait épinglé à sa ceinture. A première vue, il n'y avait rien, mais sait-on jamais avec elle, elle pouvait très bien l'avoir dissimulé autre part..

    « Tu n'es pas en service aujourd'hui, n'est-ce pas ? » lança-t-il, tandis qu'il récupérait ses achats de la main gauche.

    Les pâtisseries étaient contenues dans une boîte rectangulaire, faite en carton, vernie et ornée de jolis motifs floraux. Et pour un transport plus pratique, la vendeuse avait placé la boîte dans un sachet plastique, fermement tenu par le jeune français.
    Mael avait toujours sa main sur la taille de Cordélia, et aurait voulu s'aider de cette position pour l'amener à lui afin de l'embrasser.. mais c'était beaucoup trop rapide, et la demoiselle était beaucoup trop compliquée pour pouvoir se laisser faire ainsi, quelques minutes à peine après leurs retrouvailles. C'est pour cela qu'avant même qu'elle n'eut le temps de retirer cette main (chose qu'elle aurait certainement fait de manière violente), il l'enleva de son plain gré. Mais n'allez pas croire qu'il battait en retraite si facilement ! Il attrapa l'avant-bras de Cordélia le plus délicatement possible, et la tira entre la foule afin de s'écarter le plus rapidement du stand.

    Arrivé à distance raisonnable, il s'arrêta, et se retourna vers elle pour la regarder dans les yeux. Ils étaient toujours dans le marché, toujours entourés de gens, mais loin de son méfait.

    « Alors, t'as faim ? La séance de dégustation va commencer.. Le mieux serait de trouver des chaises et une table. Tu ne connaîtrais pas un restaurant ou un bar/café près d'ici ? »
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MessageSujet: Re: Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv)   Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv) EmptyVen 11 Déc - 23:38

    Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv) Tom-tom-sturridge-7689321-100-100 Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv) Ashley-ashley-greene-9273272-100-100Qui ne veux pas oublier son passé?
    Fuir des souvenirs douloureux qui pourtant nous hantent
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    J’attendais…signal de départ ou que sais je encore, Mael qui me disait sur un sourire d’excuse que tout compte fait, la trêve serait reporté. Tu parles, je ne comptais pas le revoir et ce, jamais. Trop dangereux pour moi et mon équilibre mental. Cependant, je n’étais pas au bout de mes surprises, surtout quand il me dit oui sans préambules avant de me proposer un jeu pour les manger. Ouvrant la bouche figée par l’incrédulité, je mis un moment à parler pour sortir ce qui n’aurait jamais du passer la barrière de mes lèvres.

    -Tu plaisantes??????????????

    Apparemment, même pas. Je me mordis la lèvre de dépit tout en étant intrigué. Pourquoi dépenserait-il une fortune pour moi? Je n’arrivais décidément plus à le suivre…. Moi qui pensait que son avarice irait au dessus de son intérêt pour moi, un intérêt que je ne parvenais pas bien à comprendre d’ailleurs. Surtout que non content de céder à mon caprice, il en rajoutait des tonnes. Mais que cherchait-il, m’impressionner? Et dans quel but? Avait-il des ennuis avec son père et la police? Cherchait-il tout simplement une compagnie nostalgique pour sa nuit? Non, il ne serait jamais assez fou pour venir me proposer une nuit sans lendemain simplement en souvenir du bon vieux temps, simplement parce qu’il savait que je pouvais lui refaire son visage du poing. Je grimaçais devant une telle situation, moi qui avais l’habitude de tout contrôler, voilà que je ne savais rien du tout de ma propre position et ça m’énervait.

    Pendant ce temps, la somme, incroyable, m’arracha un sourire. Il allait peut-être se rendre compte de sa monumentale erreur mais même pas. Au lieu de cela, il brandit une déclaration avant de signaler que l’état paierait pour lui. L’éclair se fit vif et je compris pourquoi il m’avait parut soudain si généreux. Au final, il ne déboursait pas un sou pour me faire plaisir et il aurait pu m’appâter avec des tas de belles choses rien qu’avec ces papiers. Ce n’était pas tant la chose en question qui aurait pu me toucher mais le geste, cependant, c’était bel et bien mort maintenant.

    -Je vois que tu continus tes conneries Mael.

    C’était vraiment un type que je ne pouvais pas fréquenter. Comment avais-je pu avoir des regrets de l’avoir laissé? Et si seulement les sentiments étaient gérables et manipulables. Sa main se faufila alors sur ma taille, et m’empêcher de sursauter fut ardue, mon instinct me sauvant brillamment la mise. Prête à lui casser le poignet, je me crispais cependant sans bouger, troublée par ce contact me rappelant une autre vie, peut-être et sans doute plus heureuse, que je ne voulais pourtant plus connaître. Entrouvrant la bouche pour une remarque acerbe, je fus coupé par lui, qui fit une remarque à nouveau parlante. Il ne me touchait que pour s’assurer que je n’allais pas l’arrêter. Sombre, je rétorquais.

    -Crétin.

    J’étais énervée et je ne parvenais pas réellement à saisir pourquoi. Peut-être parce qu’il était en train de me prendre pour une conne et je détestais ça. Surtout qu’il continuait à me tenir par la taille, comme si nous étions en couple. J’allais le pousser violemment et trouver ainsi un prétexte pour partir mais il la retira de lui-même comme s’il avait sentit le vent tourné. Mais évidemment, il ne pouvait s’empêcher de me toucher, pourquoi, grande question, s’assurer certainement que je ne prenais pas la fuite, attrapant mon bras pour m’entraîner plus loin. Je me laissais faire, ailleurs, dans un passé ou un avenir lointain. Je regrettais presque d’être partie de chez moi……………

    Puis il se stoppa et je fis de même, plongeant dans ses prunelles avant de répondre à sa question mécaniquement.

    -Derrière toi.

    Connerie……….Bref, je n’avais plus qu’à le suivre, et lui passant devant sans faire plus attention, je me laissais tomber sur une chaise avant de retirer mon bonnet et de libérer mes cheveux. Après tout, plus besoin de déguisement maintenant. M’adossant sans grâce au dossier,je le fixais sans sourire, froide, marquant bien le fait que de toute façon, je me fichais complètement de lui.

    Bon c’était loin d’être vrai…………………………….mais il n’avait pas besoin de le savoir non?

    -Je te préviens de suite que je ne jouerais à aucun jeu avec toi.

    Nourritures ou autres il pouvait toujours rêver.
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MessageSujet: Re: Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv)   Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv) EmptyVen 18 Déc - 10:58

    (pardon, c'est très court u_u j'essayerai de faire mieux la prochaine fois ^^)

    Devant l'enthousiasme excessif de Cordélia, Mael ne trouvait rien à dire. Elle semblait tellement heureuse d'être ici avec lui, ça se voyait dans ce qu'elle disait : "crétin" - "derrière-toi" - et j'en passe.. D'un côté, il comprenait qu'elle faisait la gueule, après tout ce qui s'était passé entre eux c'était normal. De plus, le jeune français avait l'étrange sentiment d'avoir pourri son geste (celui de lui acheter des pâtisseries) en ne payant pas vraiment. Mais bon, avec aucun sou en poche, c'était mieux que de prendre violemment le sachet avant de partir en courant.
    Finalement, il y avait un bar/café juste derrière, et c'était tant mieux, ça les empêchait de marcher des heures à la recherche d'un endroit pour s'asseoir. La jeune femme ne se fit pas prier pour se poser sur une chaise, et enleva finalement son déguisement, sans lequel elle paraissai infiniment plus jolie. Mael s'asseya aussi, déposant les gâteaux sur la table. Il l'observa une fois de plus, sans se cacher, il voulait au contraire qu'elle voit à quel point il était fasciné par elle, à quel point il était déstabilisé lorsqu'il avait l'occasion de croiser son regard...

    « Je te préviens de suite que je ne jouerai à aucun jeu avec toi..
    -
    Mais qui t'as dit que tu avais le choix ? Tu as le droit de t'amuser, tu sais ? Ne sois pas si froide.. »

    Il lui souria, prenant un air doux. Il savait qu'il en avait trop fait, qu'il l'avait un peu trop énervé, et qu'il allait difficilement réussir à se faire pardonner toutes les conneries qu'il avait pu faire.. Mais il avait peut-être touvé un jeu pouvant éventuellement plaire à Cordélia.
    Enlevant la boite de gâteaux du sachet, il l'ouvrit, libérant ainsi la bonne odeur de tous les mets réunis. Certains étaient chauds, d'autres froids, ça variait. Choisissant au hasard, il prit un bout d'une pâtisserie entre son pouce et son index, et le plaça devant Cordélia.

    « Alors.. Le jeu est simple.On va tous les deux, chacun son tour, affirmer une chose qui concerne l'autre. Si la personne qui affirme a raison, elle mange. Si elle a tort, c'est l'autre qui déguste. Je commence.. »

    Il regarda le bout entre ses deux doigts, puis regarda son amour perdu. C'était l'occasion de savoir à quel point elle le détestait. L'occasion de mesurer la haine de Cordélia envers lui... Le moment de vérité.

    « Ma première question.. Donc.. Je pense que.. tu es mieux sans moi. »

    Et il la regarda, attendant qu'elle mange ce petit bout qui signifiait tant à présent. C'est fou comme on pouvait ajouter énormément de valeur à si peu de nourriture... Scène étrange, Mael et Cordélia tous les deux séparés par un morceau de gâteau, et leur amour séparé par l'activité de l'un, et la fierté de l'autre.. Si seulement tout ça pouvait se terminer...
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MessageSujet: Re: Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv)   Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv) EmptyDim 20 Déc - 16:21

    Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv) Tom-tom-sturridge-7689321-100-100 Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv) Ashley-ashley-greene-9273272-100-100Qui ne veux pas oublier son passé?
    Fuir des souvenirs douloureux qui pourtant nous hantent
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    Je le sentis. Je ne sais comment mais je sentis son regard, posé sur moi sans discrétion. Levant les yeux, cachée derrière mes mèches, je remarquais combien il me dévorait des yeux, de la même façon, quoiqu’un peu différemment qu’à l’époque. Son regard était quelque chose qui m’avait toujours attiré chez lui, ses prunelles dans lesquelles je tombais sans faire attention et sans avoir peur, persuadée qu’il me rattraperait à chaque fois. J’avais eu tellement confiance en lui et il avait tout brisé. La confiance n’était pas quelque chose avec laquelle on pouvait jouer. La gagner de ma part…j’avais déjà tant de mal à la donner. Ainsi, j’évitais son regard, je le fuyais, je ne voulais pas me faire avoir par l’intensité d’une chose qui n’avait pas marché. Je ne me laisserais plus attraper, jamais plus.

    Ma voix se fit froide alors que je cassais la chose en disant que je ne jouerais à aucun jeu avec lui. J’avais une tendance à me précipiter dans le danger la tête la première, ce que je faisais déjà en restant avec lui au lieu de partir la tête haute. Je ne comprenais d’ailleurs toujours pas pourquoi j’étais avec lui. Pourquoi restais je assise là à supporter un regard qui me dérangeait et encore sans le dire. D’ordinaire, je ne me serais pas gênée. Mais avec lui, j’avais tendance à éviter plus que faire face à chaque fois. Comme si j’avais peur de moi-même et du cours que pourraient prendre mes pensées si je me battais. Sa remarque me fit à nouveau lever la tête alors qu’il me demandait d’être moins froide. Il tenait à ce que je lui décroche la lune aussi?

    -Tu t’attendais à quoi? Que je te serre dans mes bras et que je chante????

    Je me rendis compte qu’en fait j’en avais envie. J’avais envie de tant de choses de sa part, mais je m’en détachais car je ne tenais pas à m’accrocher à des choses qui n’existaient pas. Logique non? Je me renfrognais à son sourire avant de m’asseoir droite et de poser mes mains sur la table.

    -Très bien… Je fais ça et ensuite je m’en vais.

    Je vrillais mon regard au sien, brièvement pour ne pas être déstabilisée. Je fixais donc ses mains qui s’attaquèrent au sachet, penchant légèrement la tête, refoulant les souvenirs qui essayaient de ressurgir sur cette simple vision. Il approcha une pâtisserie de mon visage tout en me donnant les règnes du jeu que je jugeais très dangereuses. Et je ne fus pas en tort puisque sa première affirmation était un saut dans le vide sans élastiques. Donc s’il avait tort, je devais manger. Je fixais la friandise, ne souhaitant qu’une chose, ne pas y planter les dents. Mais ça irait contre ce que j’étais, ne me vantais je pas d’être franche, ne revendiquant pas le fait que moi, je ne savais que dire la vérité contrairement à d’autres? Mentir sur la vérité ne serait que jouer au même jeu que lui. Et pourtant, je ne pouvais affirmer qu’il me manquait aussi facilement. Je le détestais, je lui en voulais, je désirais partir loin de lui mais je n’étais pas pour autant plus heureuse qu’à l’époque où nous étions deux.

    J’étais tiraillée…mais finalement, j’avançais la tête et y planta légèrement les dents qui s’enfoncèrent dans la pâtisserie alors que mon nez effleurait ses doigts. Je mangeais rapidement avant de savourer le sucre sur ma langue. Mais savourer quoi? Mon propre échec face à lui?

    -Mais ça ne veut rien dire.

    Je n’avais pu m’empêcher de rajouter ces quelques mots, atténuer quelque peu ce qu’il pouvait penser. Voilà…il devait être content maintenant de savoir qu’en réalité, il avait toujours eu une emprise sur moi. Que j’étais moins forte que ce que je présentais. Que je regrettais l’époque où nous suivions le même chemin. Je ne voulais pas non plus qu’il aille à commenter ça, et de toute façon, dans quelques minutes, je lui dirais au revoir pour de bon. Glissant mes long doigts fin dans le sachet, j’en pris une seconde avant de poser mon avant bras sur la table, pinçant la friandises entre mon pouce et mon index. Puis sans la quitter des yeux, je me lançais à mon tour.

    -Tu ne regrettes pas de m’avoir mentit.


    Finalement, ce jeu n’était peut-être pas une mauvaise idée. Une façon de tout mettre à plat peut-être et de tirer un trait définitif sur ce qui s’était passé. J’évitais de le regarder, me contentant d’observe la façon dont les couleurs se mêlaient au sucre. Je ne savais pas ce qu’il pouvait penser, je n’étais même pas sûre qu’il m’ait réellement aimer un jour. Oh bien sûr, il m’avait désirée, il me l’avait assez prouvé, montré, encore aujourd’hui. J’étais à son goût physiquement, j’en avais conscience. Mais ça ne suffisait pas loin de là pour former ce dont j’avais rêver à l’époque. Et rien n’existait plus maintenant…du moins j’essayais de m’en persuader.

    C'est le contenu et non la longueur qui compte ^^
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MessageSujet: Re: Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv)   Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv) EmptyDim 20 Déc - 18:33

    (Ouais.. Mais bon, tout de même, comparé à tes posts.. J'veux bien croire que le contenu est plus important, mais moi j'me sens ridicule après ^^)

    Au fond de lui, Mael regrettait beaucoup de choses.. Tellement, que regretter était devenu une sorte de routine chez lui. Et la seule manière d'oublier tout ça, de faire sortir tous ces regrets, c'était de s'amuser, de planifier milles et une fourberies pour faire chier les gens, etc.. L'important, c'était de rire. C'est certainement pour ça qu'il accordait tant d'importance aux jeux en général, et que c'est par ce moyen qu'il tentait de renouer le contact avec son amour perdu. Le jeu en question était un genre d'action-vérité, sans les actions.. En gros. C'était la meilleure chose à faire pour régler leurs comptes, pour qu'ils puissent parler à nus sans pour autant s'enflammer dans d'énormes disputes, etc..

    Qu'elle le serre dans ses bras ? Aucun soucis pour Mael. Qu'elle chante ? Eventuellement, c'était en option, mais c'était beaucoup moins important. Bien que les murmures de Cordélia avait toujours eu le pouvoir de le faire vibrer, et que la voix de celle-ci avait une vertue apaisante sur lui, l'idée de la voir en train de chanter l'amusait quelque peu, au point de lui extorquer un sourire.
    D'ailleurs, cette idée était aussi choquante que celle de voir Cordélia accepter de jouer, elle qui s'interdissait fermement de faire quoique ce soit avec le jeune français, quelques minutes plus tôt. Mais bon, tant mieux ! Le jeu commençait donc, Mael débutait, sa partenaire de jeu n'y voyant aucune objection, fut l'objet d'une sournoise affirmation. Néanmoins, l'affirmation en question était aussi dangereuse pour l'un que pour l'autre. Si elle mangeait, sa fierté serait touchée et son petit jeu de femme froide et de "cache-cache sentimental" serait découvert tandis que si elle refusait de croquer cette pâtisserie, tous les espoirs du français seraient réduits à néant, ce qui ne l'aurait pas abbattu, certes, mais qui l'aurait tout de même déçu.

    Elle le faisait languir.. Sans prononcer ne serait-ce qu'un mot, pour répondre. Non, rien du tout, elle ne bougeait pas. C'était assez difficile à décrypter, il y avait tellement d'interprétations possible... Mais la première venant à l'esprit de Mael était qu'il avait raison. La pâtisserie toujours entre les deux doigts du français pesait de plus en plus lourd à cause de cette absence de réponse. Finalement, il comprit, il avait raison et elle n'arrivait pas à le lui dire. Il souffla et se rapprocha du gâteau lorsqu'il la vit le devancer et y croquer un bout, le bout de son nez effleurant les doigts du jeune homme. Il souriait, il était à moitié content et fier de lui, car ce geste montrait - en plus du fait qu'elle tenait encore à lui - qu'il était l'homme qui avait marqué sa vie jusqu'à maintenant, malgré le temps qui s'était écoulé.

    « Mais ça ne veut rien dire.
    -
    Heu.. Oui oui.. Ca ne signifie rien du tout.. A ton tour. » dit-il, ses lèvres arquées en un grand sourire.

    Mais bientôt, ce sourire si fier et emplit de bonheur fut percuté par l'affirmation de Cordélia.

    « Tu ne regrettes pas de m'avoir menti. »

    En elle-même, cette phrase ne présentait aucun piège, mais elle réussissait à torturer l'esprit de Mael, puisque la vérité était que non, il ne regrettait pas son mensonge. Et puis, ce n'était pas vraiment un mensonge ordinaire, mais par ommission, c'était beaucoup moins important, non ? En fait, il avait caché à Cordélia qu'il vendait un peu de drogue pour arrondir ses fins de mois, ce qui n'a rien d'extraordinaire dans une ville aussi peuplée que Londres et où la drogue se vend presque aussi bien que du Coca Cola. Mais si dès le départ, il avait annoncé qu'il était dans ce genre de trafic, l'aurait-elle aimé ? L'aurait-elle regardé ? Non, elle l'aurait plutôt coffré et jetté dans une cellule. Donc non, il ne regrettait pas. Il ne regrettait pas non plus d'avoir vendu de la drogue à quelques gens dépendants ou habitués, car ça lui avait permis de faire de belles rencontres. Cependant, il regrettait d'avoir mis la carrière de Cordélia en danger - même si Mael avait bien plus à perdre qu'une simple carrière de flic s'il se faisait prendre - et aussi, il regrettait de ne pas avoir mieux caché son trafic.

    Un couple sans secret, connaissant tout de l'autre, est un couple qui risque de s'effondrer dans deux mois. D'ailleurs, c'est en découvrant la "vérité" que Cordélia décida de rompre, rupture qui ne convenait à aucun des deux. C'est pour cela qu'il devait encore mentir, car s'il ne le faisait pas, elle s'énerverait de nouveau et deviendrait encore plus froide qu'avant.. S'assurant de ne faire aucune mimique ou aucun geste qui pourrait le trahir, il s'approcha du gâteau. Son poul ne s'accélérait pas, ses yeux étaient naturellement orientés vers le gâteau, et sa respiration n'avait rien d'anormal. Avec le temps, et l'habitude de cacher des choses à son père, il avait compris sur quels critères se basaient les officiers de police pour reconnaître un menteur, et avait perfectionné sa technique au maximum. Finalement, c'est sans regret non plus qu'il croqua dans cette pâtisserie...

    En observant la scène, ils étaient de nouveau sur la même longueur d'onde, sans même le savoir. Eux étaient préoccupés par les affirmations, et ce, à un tel point qu'ils ne semblaient pas avoir remarqué qu'ils avaient chacun mangé "dans la main" de l'autre. Après avoir fini d'avaler le morceau de gâteau qu'il n'avait pas mérité, Mael fixa Cordélia comme à son habitude, essayant de se racheter une conscience, se disant que c'était pour la récupérer qu'il lui mentait, ce qui était vrai. Malgré ses réflexions intérieures, son air ne différait pas de celui de tout à l'heure, il était toujours autant captivé par elle.
    Le morceau de pâtisserie qui lui restait depuis qu'elle avait croqué dedans était toujours entre ses deux doigts, et il le plaça au milieu entre elle et lui. Il ne savait pas quoi dire pour ne pas l'offenser ou en faire trop d'un coup. Oui, on parle bien de Mael, le type qui ne faisait que rarement dans la demi-mesure.

    « Tu.. Tu ne me repoussera pas si je tente de.. te prendre la main, comme avant.. »

    Sa main, c'était beaucoup. Peut-être autant qu'un baiser, même.. Et pourtant, il lui semblait qu'elle ne voudrait pas, elle qui ne lui accordait même pas un regard depuis tout à l'heure, d'après ce qu'il voyait.
    Etrange, mais c'était la première fois qu'il portait autant d'intérêt à un vulgaire morceau de pâtisserie... Preuve que Cordélia n'était pas n'importe qui pour lui, n'est-ce pas ?

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Cordélia I. Saomélia
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Cordélia I. Saomélia


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MessageSujet: Re: Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv)   Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv) EmptyMar 22 Déc - 18:54

    Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv) Tom-tom-sturridge-7689321-100-100 Et ceux qui ont perdu leur chemin ? (pv) Ashley-ashley-greene-9273272-100-100Qui ne veux pas oublier son passé?
    Fuir des souvenirs douloureux qui pourtant nous hantent
    Qui ressurgissent aux mauvais moments
    Accompagnés inévitablement d'espérance



    Tout ça durait de trop. Je commençais à perdre patience alors que quelques secondes plus tard, et bien je le trouvais bien tombé. Mais maintenant…. Je me sentais pris dans une tornade dont j’avais du mal à sortir. Je jouais avec le feu et j’en avais plus que conscience si ce n’est trop. Surtout qu’il semblait très satisfait du fait que je puisse avoir mangé ce gâteau. Normal, maintenant il savait que je n’avais touché le bonheur que quand il était avec moi. Alors que maintenant et bien…je ne vivais que pour mon boulot. Je me levais le matin pour aller au commissariat, je rentrais le soir pour dormir ou je ressortais la nuit pour continuer ce que j’avais à faire. Je ne vivais que pour ça et seulement ça. Ma vie privée n’était que néant sauf quand je m’envoyais en l’air de temps en temps et encore. Je pense que ma passion pour le chocolat m’empêchait réellement d’apprécier autre chose qu’une tasse chaude en rentrant.

    Mais ce qui m’intéressait davantage était de savoir s’il regrettait ce mensonge qui nous avait séparé. Me le cacher au tout début n’avait pas été une mauvaise chose, car sinon, je ne lui aurais jamais accordé un regard. Je ne me serais pas permise d’en tomber amoureuse mais ensuite. Une fois in love, j’aurais cherché soit à le faire arrêter….soit le faire arrêter mais je me serais battu nous deux. Mais le mensonge s’était éternisé et surtout je l’avais appris en le voyant faire…. Rentrée à l’improviste d’une journée épuisante, alors que j’arrêtais des dealers tous les jours, voilà que mon homme faisait pareil. Moi qui me vantais de les voir…moi qui avait toute confiance en lui….moi qui pensait faire ma vie avec lui. Et bien tout avait bien changé.

    Pour moi c’était décisif. Soit il regrettait et dans ce cas, je m’en retrouvais attendrie, soit il ne regrettait et je lui fracassais le vase remplie d’eau sur la table voisine et sur sa tête. Sans avoir de remords non plus même si un verre lui entaillait le crâne. Et pour lui avoir fracassé une bouteille de champagne sur le crâne le jour où je l’avais découvert, même lui savait de quoi j’étais capable. Ainsi, j’attendais alors qu’il demeurait sans expressions. Je ne savais absolument pas ce qui se déroulant sous sa chevelure brune, n’en avais aucunes idées. Mais en revanche, je savais que la réponse était importante,importante pour moi. Ce n’était pas définissable juste un fait que je ne pouvais contester. Et pour sa propre santé il valait mieux qu’il le regrette.

    Mais finalement il le mordit, et je sentis son souffle sur ma peau ce qui me fit frémir. Je retins mon propre souffle à nouveau sous son pouvoir, et je me mordis la lèvre en regardant ailleurs. Mais je retrouvais contenance quand il s’éloigna.

    J’entendis son affirmation en ouvrant de grands yeux, défaite quand à ce qu’il disait. Comment pouvait-il? Posant la pâtisserie sur la table, je retirais mes deux mains de la table, les posant sagement sur mes genoux. Non… Maël je te demande pardon…Je ne peux plus….Je t’ai aimé,et je t’aime sans doute toujours mais ça ne suffit plus. Cela ne me suffit plus, j’attends trop de toi pour te pardonner aussi facilement. J’attends des choses que tu ne me donneras jamais…. Donc le « nous » ne peut plus exister. Mais ces mots ne sortirent jamais de ma bouche, mes lèvres ne bougèrent pas, je me contentais de le regarder, serrant mes mains entre elles. En même temps, j’aurais aimé redécouvrir la chaleur de sa main dans la mienne, sentir ses doigts serrer les miens, sa paume rassurante et son sourire, un simple dessin, une esquisse qui cependant me faisait oublier tracas et ennuis dans la journée. Mais …. Tout était finit pas vrai ? Et pour de bon. Donc je secouais la tête, enfermé dans cette obscurité qui renaissait, alors que je le regardais plus désolée qu’autre chose pendant quelques secondes avant que le masque de froideur qui était désormais mon seul compagnon ne ré envahisse mes traits.

    -Non Maël… Je ne peux pas. Car ça signifierait quelque chose qui n’existe plus.

    Ou plutôt qui existait mais qui n’avait plus lieu d’être. S’enfermer dans le passé n’était pas bon et il le savait aussi bien que moi. Je le regardais dans les yeux, et finit par murmurer d’une voix plus douce.

    -Ce serait douloureux de revivre tout ça quelques secondes….alors qu’il n’y a pas d’avenir.

    J’avais conscience d’avoir laissé tomber ma carapace, mais il valait mieux être franche pour de bon et ensuite, tirer un trait définitif. Douloureux…souffrance. Je ne pense pas qu’il serait capable de comprendre le pourquoi. Comprendre que j’avais toujours des sentiments pour lui. Un sourire ironique flotta brièvement sur mes lèvres. A sens unique certainement quoique depuis tout à l’heure, il me courait après. Mais pourquoi? Parce qu’il voulait se vanter de pouvoir me refaire craquer? Je serrais mes doigts, me laissant envahir par le mal être alors que je savais qu’il valait mieux que je parte maintenant. Alors pourquoi ne me levais-je pas? Je me savais capable d’affirmer mes choix non? Je finis par me lever, hésitante, avant de lui tendre la main d’un geste habituelle puis de la retirer pour la passer dans mes cheveux. Je détestais l’image de la jeune femme fragile que je pouvais donner, la simple humaine qui ne savait pas comment réagir.

    -Je crois que je vais rentrer.

    J’avais assez gambader dans la rue, assez vécu pour aujourd’hui. Je voulais revoir mon chat, bizarrement. Et en même temps….Je regardais Maël, ne laissant pas l’espoir entraver mes pupilles, me contentant ensuite de l’ignorer pour pouvoir prendre mon bonnet et de le ranger dans ma poche.


    Mais tu racontes quoi???????? Ils sont aussi bien que les miens Wink et le précédent mieux que les miens Wink
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