Sujet: « Mes lèvres pour modèle. » Erin. ____[Fini] Dim 1 Nov - 2:11
Cole
Erin Silva
•• Qu'on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L'essentiel, c'est qu'on parle de moi !
(c) Fox
◘ Nom :: Cole ◘ Prénom :: Erin Silva ◘ Surnom(s) :: Sil, Silva... pour les plus proches, les autres, elle n'est pas certaine de les apprécier à leur juste valeur. ◘ Âge :: 24 ans ◘ Date de Naissance :: 14 août 1985 ◘ Nationalité :: Anglaise ◘ Statut Social et Activité ((Métier)) :: En (faux) couple & Avocate. ◘ Orientation Sexuelle :: Hétérosexuelle. ◘ Groupe :: Enemies
•• Ce que je suis dans l'esprit de tout le monde n'est pas forcément ce que je suis.
▌CHAQUE HOMME A TROIS CARACTÈRES : CELUI QU'IL A, CELUI QU'IL MONTRE, ET CELUI QU'IL CROIT AVOIR :
« Si Harrison Williams est un requin, Erin Cole est quant à elle un véritable Rotweiler dans son travail, déterminée, audacieuse, studieuse, ambitieuse et charismatique, elle sait convaincre, charmer le jury, le juge avec son attitude assurée, cette jolie frimousse qui pourrait facilement passer pour enfantine. On veut lui faire confiance, on aime lui faire confiance, ses plaidoyers possédant cette fougueuse certitude qu’elle a tout simplement raison, axant ses paroles sur les points importants et qui joueront forcément pour elle, qu’elle défend l’innocent, et ce même si ce n’est pas le cas. Car soyons franc, quel avocat, à moins d’avoir/de vouloir un bureau miteux et de se débattre avec ses factures, peut se contenter simplement d’affaires où son client est aussi blanc que peut l’être la neige ? Aucun. Ainsi, elle sait ce qu’elle fait, travaillant d’arrache pied pour obtenir ne serait-ce qu’un infime résultat, en un mot c’est une gagnante parce qu’elle s’en donne les moyens, une excellente avocate qui gagne à être connue, plus encore pour le travail et les résultats qu’elle abat, qu’elle obtient pour ses clients, dans un perfectionnisme troublant. » Georges Anders, Greffier au tribunal de Londres.
Et l’on pourrait penser que toutes ces qualités pourraient se limiter à son travail, mais la jeune femme est naturellement tout cela, mordant la vie à pleine dent depuis l’accident qui fut finalement ce qui mena sa carrière à ce qu’elle en est à ce jour, perspicace à la lumière des projecteurs, mais tout autant dans l’intimité… enfin, peut-être dans ce qu’elle désire voir au fond, car comment ne pas avoir saisit l’allusion de Williams si elle l’était tant que cela… la perversité du requin lui ayant échappé alors qu’elle l’appréciait d’une manière amicale. Néanmoins c’est une battante, quelqu’un qui creusera jusqu’à se sortir de l’embarra, réagissant rapidement, n’ayant nul besoin des hommes pour cela. Et généralement à ce sujet elle haussera les yeux au ciel d’un air blasé… comme si les femmes dépendaient forcément d’un mâle plus fort en mesure de les protéger du mal. C’est un petit côté féministe qui se cache sous cette manière de vivre, d’être indépendante, et surtout de ne pas céder à un homme sous prétexte que monsieur voudrait jouer à la promotion canapé.
D’autre part, Erin est une personne plutôt joyeuse, n’aimant pas se repaître dans une vision négative du monde, ce qui serait la première reddition face à l’adversité et certainement pas une chose à faire. Plutôt intelligente, elle n’en est finalement pas là où elle en est à ce jour en brassant de l’air, elle joue de ses atouts, de ce que la presse dit sur elle en bien ou en mal, comme l’on dit dans ce métier, le principal est de faire couler de l’encre, en bien ou en mal, si plus rien n’est écrit à votre sujet, votre côte chute immanquablement et vous êtes certainement tout prêt d’être fini. Et Dieu sait à quel point elle en fait couler dernière en se dressant face à son ancien mentor un peu trop pervers à son goût. Oh bien évidemment elle ne rivalise pas avec Jack, mais il faut bel et bien se contenter de ce que l’on a au fond. Tandis qu’elle reste quelqu’un de plutôt curieux au fond, enfin pas dans l’excès non plus, juste ce qu’il faut pour ne pas rester dans son trou sans pour autant s’attirer d’ennui… comme par exemple en cherchant comme d’autres à découvrir absolument l’identité du copycat. Non, si elle reste déterminée, ce n’est pas dans ses prérogatives, d’autant plus qu’elle est également fidèle et une personne sur laquelle on peut compter… une bonne négociatrice n’hésitant pas à user de tous ses atouts pour arriver à ses buts… ainsi, oui, elle reste joviale, et c’est sans doute à travers ce point qu’elle est également sensuelle et féminine… un comble pour une féministe ? Peut-être pas tant que cela…
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Sujet: Re: « Mes lèvres pour modèle. » Erin. ____[Fini] Dim 1 Nov - 2:12
▌CONFIEZ AU PASSE SA PROPRE DÉFENSE, A L'AVENIR SON PROPRE ACCOMPLISSEMENT :
« Allons inspecteur… » souffla-t-elle en décroisant pour recroiser ses jambes différemment sous son bureau, tandis qu’elle se laissait aller délicatement contre le dossier de son siège, un éclat rieur brillant au fond de ses prunelles azurées, ses lèvres s’incurvant de plus en plus sous un sourire amusé. « … ai-je l’air d’être Jack l’éventreur ? Vous savez tout comme moi que je ne corresponds pas au profil. - Certainement, mais je pense que vous savez de qui il s’agit. » répliqua-t-il d’un timbre un peu trop assuré à son goût.
Hum… était-on venu lui glisser quelques informations… fausses bien évidemment, à son sujet ? C’était fort possible, car Erin était bien loin de savoir de qui il s’agissait, et n’avait strictement aucune envie d’y être mêlée. A croire que la curiosité du nouveau né prématuré n’avait pas survécue au fil des années, à moins bien sûr que cela n’ait en vérité rien à voir, ce qui devait être le cas au fond. Sa naissance avant terme dans un hôpital russe n’avait été que le résultat d’une prise de drogues coutumière par cette mère qu’elle n’avait jamais vraiment connue, bien trop jeune à l’époque où son père avait gagné le divorce et obtenu la garde de cette si chétive petite fille qu’elle était alors. Les médecins avaient même cru que cela pourrait avoir des conséquences fâcheuses, mais au final elle ne conserva aucune séquelle de ces instants, de cette enfance, de cette grossesse. Ni même du visage de celle qui l’avait mise au monde, des cernes qui creusaient ses traits, dévoraient ses chairs à mesure que les substances illicites lacéraient jusqu’à sa santé mentale. Accroc, droguée, elle n’avait pas été en mesure de lutter contre les positions de monsieur Cole, sénateur anglais de son état, et finalement cela n’était peut-être pas plus mal.
En Grande-Bretagne, elle avait eu une vie appréciable, choyée malgré les projecteurs sans cesse braqués sur sa petite personne si bien éduquée, plus encore lorsque son paternel décida de se remarier avec une femme qui faisait elle aussi de la politique. Heureusement qu’il n’y avait pas de princesse à épouser, sinon il aurait sans doute eu l’inégalable idée de vouloir se marier avec l’une d’elle, un peu comme Charles et Camilla, mais cette nouvelle femme devint une véritable mère, ainsi qu'une nouvelle pression à être… parfaite. L’était-elle à ce jour ? L’avait-elle jamais été ? Certainement pas, et pourtant elle les rendait fière, en travaillant, en étant sage, douce, agréable, déterminée, de ces petites filles que tant de parents auraient voulu jalouser, tout en préférant les leurs, parce qu’ils étaient moins obnubilés par la réussite et l’ambition, trait qui faisait parfois terriblement défaut à certains êtres, mais pas à elle en tout cas. Aimée, choyée, elle riait bien volontiers, se montrait sociable, joueuse, mais ne profitant que trop rarement de l’existence… allant jusqu’à se noyer dans des études de droits par la suite, et ce avec succès bien évidemment.
A croire que le destin avait déjà tout planifié, tout écrit… ses premiers pas dans la ville glacée de Moscou, son premier amoureux de cours d’école, son premier rôle dans une pièce minable, ses premiers amours, son premier vrai baiser au détour d’un couloir, sa première fois, sa rencontre avec Harrison Williams… Une jeune fille comme les autres bercée par la réussite de ses parents, par l’attention que son nom de famille attirait tout simplement sur elle, comme une facilité… ce qu’elle ne voulait pas véritablement en commençant son droit. Réussir sans l’aide de sa famille, un challenge. Pourtant ce fut un accident qui lui fit changer légèrement ses priorités, un accident funeste, qui lui laissera un léger goût amer qui glissait fallacieusement sur sa langue, alors qu’elle s’éveillait finalement aux soins intensifs à l’hôpital, résultat d’un minable accident de voiture qui n’était même pas sa faute. Son père endormi dans un fauteuil à côté de son lit, les cernes qui s’étiraient sur son visage fatigué… autant d’indices qui lui susurrèrent à quel point la vie était courte, murmure certifié par les paroles du médecin qui confirmèrent qu’elle avait bien failli mourir sans avoir réellement profité de l’existence.
Autant dire que cela n’avait pas été dans ses vœux les plus chers, alors elle se mit à sortir, à vivre véritablement en un mot, profiter de ce que son audace laisserait perler sur le rebord de ses lèvres, de ses rires, de ses courbes, allant toujours plus loin, profitant de son nom, de l’argent de son père, pour aller dans des boîtes huppées où n’importe qui n’entrait pas. Mais elle ne l’était pas n’est-ce pas ? Pas plus qu’à cet instant devant cet inspecteur un peu trop invasif à son goût, et qui allait jusqu’à soupçonner… Harrison aurait-il fait des siennes ? Ou quelqu’un le soutenant ? Après tout, il suffisait d’un appel anonyme pour faire venir ces ‘fouilles-merdes’ dans un cabinet n’ayant rien à se reprocher.
Et finalement cela ne la surprenait pas plus que cela… l’avait-elle cherché ? Si peu, si peu. Mais reprenons du début, de cette fameuse nuit où elle croisa le prestigieux avocat qu’elle apprécia, riant avec lui, peut-être un peu trop sensuelle, un peu trop suggestive, mais n’était-ce pas le plaisir de la nuit ? Se laisser percevoir différente, sans tabou, enfin il l’aida à se lancer véritablement dans le métier d’avocate, profitant ainsi de sa célébrité sous l’accord d’une amitié légère et agréable. Les clients, parce que Williams le leur disait, le leur certifiait, venaient vers elle, celle qui parvenait à boucler ses affaires avec talent, mais n’y avait-il pas une contrepartie ? Elle n’y avait cru qu’à l’instant où il avait voulu réclamer sa… récompense en beau salop qu’il était, c’était le deal, le marché, elle devait écarter les cuisses pour le remercier de ses efforts si… épuisants. A d’autres !
Elle avait commencé par rire, amusée, flattée certes, mais pas intéressée le moins du monde par un homme qui aurait pu être son père. Elle l’avait donc gentiment repoussé, avant d’y mettre plus de force tandis qu’il cherchait à la convaincre d’une manière un peu plus… décisive dirons-nous, de celle qui lui avait fait perdre son sourire, réagir plus violemment. A tel point qu’elle avait ensuite rompu les ponts, s’opposant systématiquement à lui, et son opinion à son sujet est bien loin d’être reluisante. Mais peut-être était-ce réciproque au fond, considérant qu’elle se serait servi de lui pour parvenir à ses fins ? D’autant plus qu’une fois lancée… il lui avait suffi de montrer son efficacité, de boucler quelques affaires, pour laisser enfler sa propre notoriété qui s’était faite encore plus présente lorsque l’on avait su qu’elle s’était retournée contre son mentor. Alors qu’il lui ait fait… lui ou l’un de ses partisans, qu’importait, cela ne la surprenait pas tant que cela. Ainsi, laissant une main venir flirter avec ses lèvres, la jeune femme ne se départit pas de cette assurance qui la caractérisait si bien.
« Vous pensez ? Cela n’a rien d’une preuve inspecteur, et je ne sais rien à ce sujet. Vous devriez faire un peu plus attention à vos sources, après tout si ces dernières vous avaient dit que c’était la Reine la coupable, vous seriez allé la voir ? Allons… dites-donc à Williams que je le salue et le remercie pour cette publicité gratuite. - Harrison Williams n’est pas concerné… - Peu importe. Maintenant, si vous voulez m’excuser, j’ai un rendez-vous. - Avec votre petit ami ? - Oui, en effet, mais je ne crois pas que cela vous concerne. - Et vous ne pensez pas que… - Isaac ? » s’exclama-t-elle en manquant d’éclater de rire. « Pitié, cessez de chercher des coupables partout, il n’est pas le copycat de Jack l’éventreur, j’étais avec lui la nuit de l’un de ces meurtres au moins. Toute la nuit. » ajouta-t-elle avec tant d’assurance que l’on aurait pu lui donner le bon dieu sans concession, et pourtant… ils n’étaient pas véritablement ensembles… amis certes, mais leur relation amoureuse n’était qu’une duperie.
Tandis qu’elle se levait de son siège, dévoilant la finesse de ses jambes si pâles, semblables à l’opale taciturne de la lune, l’une de ses mains venant se placer sur sa taille fluette, tandis qu’elle effectuait un léger mouvement de bassin sur le côté, sa chevelure flamboyante ondulant sur ses épaules avec indolence. Et il ne faisait aucun doute qu’elle se savait dans ses droits, qu’elle n’avait accepté cet entretient qu’en toute ‘amitié’, alors qu’elle aurait pu tout simplement refuser. Après tout, elle n’avait rien à dire à propos de Jack, ce n’était qu’un assassin de plus, et il fallait qu’ils arrêtent de chercher là où il ne se trouvait pas, d'autant plus que s'il s'agissait d'un client, autant dire qu'elle n'aurait rien pu révéler ; néanmoins, elle comprenait qu’ils puissent sauter sur la première piste qui leur parvenait. Mais en attendant…
« Je pense que vous devriez aller chercher un véritable suspect au lieu de proférer des accusions qui ne tiennent pas inspecteur, ou je me ferai une joie de gâcher votre week-end. - Mademoiselle Cole. » la salua-t-il froidement tout en se levant, avant de disparaître par la porte, laissant les lèvres de la jeune femme s’étirer avec amusement, alors qu’elle saisissait son sac à main et son manteau avant de lui emboîter le pas pour rejoindre le monde extérieur. Avec ses monstres et ses démons, ses horreurs, ses damnations.
Dernière édition par Erin S. Cole le Dim 1 Nov - 17:29, édité 2 fois
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Sujet: Re: « Mes lèvres pour modèle. » Erin. ____[Fini] Dim 1 Nov - 2:15
•• Je donne mon avis non comme bon mais comme mien.
▌QUE PENSES-TU DE LA LÉGENDE DE JACK L'ÉVENTREUR ?
Jack l’éventreur ? C’était un tueur en série que personne n’est jamais parvenu à arrêter. Je crois même avoir lu quelque part qu’il serait sans doute parti pour les Etats-Unis, soit disant comme quoi des crimes similaires y auraient eu lieu par la suite. Enfin rien de bien conséquent, sinon cela aurait sans doute fait bien plus de bruit. Jusqu’à récemment, ce n’était qu’une vieille légende urbaine, bien qu’existante, comme on dit, de celles qui fascinent justement parce que l’on ignore l’identité du coupable.
▌PLUTÔT MASSACRE A LA HACHE OU AU COUTEAU ?
Les cochons d'inde sont en chaleur toute l'année. A de nombreuses reprises, il circule autour de la femelle à pas prudents, en balançant l'arrière-train et en émettant des claquements. On dit alors qu'il "roule des mécaniques". Quand il essaye de frotter son corps contre celui de la femelle, elle s'oppose violemment en se mettant sur ses pattes postérieures, en projetant en avant les pattes antérieures et elle montre les dents en ouvrant la gueule toute grande.
▌QUE PENSES-TU DU JACK MODERNE ET DE SA MÉDIATISATION ?
Le jack moderne n’est qu’un copycat, je ne comprends pas vraiment pourquoi il bénéfice d’autant de tapage médiatique, parce qu’il a été le premier à céder à la folie de reprendre des crimes datant du XIXème siècle ? Personnellement j’aurais été plus impressionnée s’il avait eu sa propre technique d’assassinat, et non de bénéficier de la popularité d’un autre tueur. Au final tout ce tapage m’agace consciencieusement, j’ai l’impression qu’à chaque fois que je vais allumer les informations, ouvrir un journal, il y aura fatalement un encart parlant de cet assassin en manque d’imagination. Aussi, je zappe. Et puis, il finira bien par se faire arrêter, et qui sait s’il ne sera pas mon client… on plutôt non, je suis sûre qu’il va choisir Harrison, entre pourris ils devraient s’entendre à merveille et se faire un petit paquet d’argent en surfant sur la vague des médias.
▌PENSES-TU AVOIR UNE RAISON D'AVOIR PEUR DE CE NOUVEAU MEURTRIER ?
Avoir peur de ce Jack bis ? Jamais de la vie ! Je n’ai rien fait qui rentre dans ses critères de proie. Et oui, j’ai quand même suivi un minimum l’affaire pour savoir à quel genre de personnes il s’attaque, et je n’en fais très certainement pas parti. Je n’ai rien d’une prostitué et je respecte consciencieusement la loi, alors pourquoi s’en faire ? D’autant plus que je ne me mêle pas à tout ça, aussi je ne compte très certainement pas changer mes habitudes à cause de ce coup médiatique. Vous imaginez un peu le nombre de livres parlant de Jack l’Eventreur qui se vendent à prix d’or en ce moment ?
•• Dans la vie c'est comme ça. Tout finit par finir, même le pire..
(c) Datura
NOM DE LA CÉLÉBRITÉ UTILISÉE :: Evan rachel Wood EST-CE UN PV ? :: Oui ^^
TON PSEUDO :: Lsi TON ÂGE :: Majeure et vaccinée x) TON AVIS SUR LE FORUM :: ben... il est horrible voyons, sinon pourquoi je serais là x) ? Hum : <333, ça résume bien je pense. C'est un superbe forum, qui touche à un thème que j'adore. COMMENT L'AS-TU DÉCOUVERT ? :: Par la pub sur Bazzart. DES SUGGESTIONS PEUT-ÊTRE ? :: Hum... peut-être de pouvoir accéder aux fiches déjà validées... histoire qu'il y ait une certaine cohérence entre les histoires. TA PRÉSENCE SUR LE FORUM :: Cela va dépendre... disons 4/7. RÈGLEMENT SIGNÉ ? :: Ouep ^^ ! UN EXEMPLE DE RP ::
Spoiler:
Les secondes s’enlisaient sans qu’elle n’esquisse l’ombre d’un geste, attendant qu’il s’exécute ou qu’il proteste à sa manière, chose qui ne tarda pas, la laissant retrouver la liberté de ses bras alors qu’elle ne tressaillit aucunement lorsque sa main s’abattit si près d’elle que sa violence aurait pu une nouvelle fois lui être destinée. La laissant percevoir également l’envie chevaleresque de venir la sauver des mains de l’être démoniaque et violent qui restait d’une proximité lancinante, la privant d’une véritable fuite qu’elle ne souhaitait pas réellement. Une vulgaire œillade et elle reconnut celui qui prétendait qu’elle valait mieux que tout cela, qu’elle n’était pas ce qu’elle prétendait être, et qui serait prêt à endosser… brièvement… bien trop, pour que cela compte, le costume de prince charmant. Car il reculait déjà sous le regard appuyé de son compagnon, la laissant mimer de ses lèvres un « crétin » à destination de ce moins que rien, de ce beau parleur qui comprendrait peut-être enfin pourquoi il ne lui parviendrait jamais à la cheville.
Avant qu’il vienne effleurer les lignes de ses lèvres, accentuant la tension qui régnait entre eux à cette indicible seconde, la laissant frémir de cette attirance qui palpitait entre leurs chairs quand leurs êtres étaient si proches, égarés dans la fragrance tourmenteuse de l’autre. Mais déjà ses lèvres s’emparaient brutalement des siennes, la laissant glisser sournoisement ses doigts sur sa nuque, alors qu’elle s’abandonnait, soumise, à l’impérieux désir de son amant… il l’avait relâchée, et c’était librement qu’elle s’imprégnait de sa saveur, sans contrainte qu’elle lui rendait la ferveur de son étreinte. Personne, jamais, ne pourrait comprendre à quel point elle avait besoin de lui, de son parfum, de sa fureur, de ses mains glissant sur son corps, de cette variante d’un amour aux effluves empoisonnées, aux épines acérées. S’immolant bien volontiers à cette folie, ce part… mais non, Amy n’existait plus à cette seconde.
Elle le regarda ainsi éloigner ses traits des siens, percevant ces soupirs de relâchement des êtres paraissant souffrir de leur étreinte, alors qu’il réitérait son geste premier d’une manière plus agressive, lui confiant subitement sous une nouvelle proximité qu’elle était sa propriété, son timbre vibrant sous ce qu’il pouvait ressentir à cette seconde. Immobile, ange fébrile condamné à la damnation, prisonnière d’âme du démon qui n’avait nul besoin de la retenir physiquement pour lui faire savoir que les chaînes qui la liaient à lui ne se briseraient jamais, même si elle venait un jour à le désirer. Et elle n’y répondit rien… c’était comme s’il avait dû répondre à une même demande venant de sa part, illusoire espoir qu’elle n’attiserait jamais. Ils s’appartenaient, à la vie, à la mort, les grands mots se brisaient face à cette histoire à laquelle on ne parvenait à trouver une similitude avec ce dont les jeunes filles rêvaient en secret dans le creux de leur lit. La démence, l’indécence de leurs demandes pernicieuses en devenait vorace, insidieuse, et elle le savait sérieux. Sérieux, mais incapable de lui accorder ce qu’il aurait dû comprendre, comme elle-même. Impossible, de toute part les hurlements des enfers résonnaient. Impossible, l’incandescente violence de leur manière de s’aimer encensait le Diable du monde.
Et ce fut un nouveau baiser qui scella cette instable vérité, présage de ce qui suivit, de son éloignement, qui prit pourtant une fin hypothétique sous de nouvelles paroles venimeuses qu’il lui adressa, fourbe menace qu’elle prenait tout à fait au sérieux, mais qui ne lui faisaient en fin de compte ni chaud ni froid, du moins en ce qui concernait les hypothétiques victimes. Et puis quoi ? Fallait-il s’attendre à ce qu’elle se fasse none pour éviter au monde de déplorer des pertes ? On ne se refaisait pas, on ne se repentait pas si facilement lorsque l’on ne croyait plus en cet univers aux crocs violacés et à la bave écumante. Pourtant elle aurait pu lui assurer qu’il ne l’avait qu’effleurée et qu’il ne ferait jamais plus sous l’épée de Damoclès pesant sur sa tête, qu’elle l’avait à sa botte et que cela se terminait là… mais pourquoi l’aurait-elle fait ? Pour préserver son pion ? Tout pouvait être sacrifié aux échecs, tout, à condition d’obtenir ce que l’on souhaitait.
Se détachant délicatement du mur, délassant distraitement ses poignets, la jeune fille laissa courir ses prunelles sur ceux qui les entouraient, la fixant de leurs prunelles, lui, ou bien leurs regards passant de l’un à l’autre sous une attitude déplacée. Le voyeurisme paraissait être une valeur sûre en ces jours perfides, plus encore quand cela se déroulait à quelques pas qu’il n’aurait suffit que de quelques insipides secondes pour s’assurer de la véracité de tout ceci. Mais sans se préoccuper de leurs spectateurs, la volage esclave d’un maître tourmenteur hâta le pas pour le rejoindre, paraissant rejouer une pièce déjà connue, ces autres s’attendant presque à la voir longer sa nuque et lui se retourner pour l’emprisonner sous sa poigne acide. Mais ce ne fut pas le cas, car ses doigts s’emparèrent de son poignet pour le retenir, passant délicieusement devant lui, s’interposant entre un éloignement et un rien.
« Et si c’était ce que je voulais ? Te voir aller jusqu’au bout ? Que tu tues pour moi ? » souffla-t-elle en portant sa main à ses lèvres, les y faisant glisser sous l’esquisse indécise de deux baisers lascifs. « Sentir tes mains perlant de sang courir sur ma peau ? Ton souffle saccadé épouser ma chair… » Ses iris azurés, où l’ombre d’un éclat de tentation et de désir y brillait, persistant sur les siens, alors qu’elle guidait sa prisonnière sur sa gorge offerte aux pernicieux désirs d’un vampire illusoire, tout en le repoussant rudement contre un mur, se donnant une chance de prendre le dessus. « Car si je t’appartiens, prouve-le moi… et je te promets qu’il ne me touchera plus. » Ou alors il le refera... enfin, peut-être simplement par jeu. L’un de ses sourcils se releva sous cette mise au défit qu’elle émettait sous un plaisir malsain, attendant avidement sa réponse. Quand… où… maintenant ? Jamais ? Elle le poussait à la folie de l’étreindre, ses mains s’égarant déjà sur le col frondeur de sa chemise qu’elle menaçait de faire céder sans s’ennuyer à en défaire chaque attache, tandis qu’elle lovait ses courbes sensuelles contre les siennes. Sous cet amour, cette déraison… finiraient-ils pas se détruire ?
ARE YOU READY TO GO ?
Spoiler:
OK PAR LEYHANN
Dernière édition par Erin S. Cole le Dim 1 Nov - 13:01, édité 5 fois
Leyhann E. Ferguson
▌ADMINISTRATEUR ▌
▌Age : 34 ▌Messages : 1669 ▌Date d'inscription : 18/09/2009 ▌Localisation : En train de creuser sa tombe. ▌Célébrité : Kaya Scodelario
Sujet: Re: « Mes lèvres pour modèle. » Erin. ____[Fini] Dim 1 Nov - 3:03
Bienvenue ! x) Une seconde Erin, je suis gâté ='D Bon courage pour ta présentation ^^
Pour ce qui est des fiches validés, c'est tout simplement pour éviter le plagiat. Comme c'est plus intelligent de plagier des fiches plutôt que des rps, j'ai interdit l'accès qu'aux fiches, mais on m'a déjà fait remarquer que ce n'était pas pratique. J'en parlerai avec les autres administrateurs..
Merci pour ton inscription ='D
Vlasi Lev Kuznetsov
Mafieux Russe
▌Age : 33 ▌Messages : 306 ▌Date d'inscription : 27/10/2009 ▌Localisation : East End London ▌Célébrité : Mat Gordon ♥
Sujet: Re: « Mes lèvres pour modèle. » Erin. ____[Fini] Dim 1 Nov - 10:29
Qu'est-ce qu'il est beau ton avatar ! *_* Bienvenue !
Invité Invité
Sujet: Re: « Mes lèvres pour modèle. » Erin. ____[Fini] Dim 1 Nov - 12:12
Merci beaucoup tout le monde
Et oui t'es gâté, c'est bientôt noël c'est pour ça x) D'accord pour les fiches, je comprends tout à fait, c'est juste délicat pour les personnages liés entre eux de savoir ce qui a déjà été écrit.
Oh que oui Eclipse, je suis tout à fait d'accord, Cristalline fait des choses superbes *_*
Sujet: Re: « Mes lèvres pour modèle. » Erin. ____[Fini] Dim 1 Nov - 14:12
Au fait, tu es qui sur Bazzart ? (je suis Mem0rial enfin, FoX. Les deux mélangés, quoi.)
Miranda Harlow
Libraire
▌Age : 32 ▌Messages : 414 ▌Date d'inscription : 25/10/2009 ▌Localisation : Dans la raie de tes fesses...pfffiou mais nan! A la maison de la p(a)resse XD ▌Célébrité : Drew Barrymore