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| | /!\ Hello, Goodbye [Juliet] |  |
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Cameron R. Stanley
Serveur dans le salon de thé de Bee le jour et dans un Bar le soir
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▌ Jack a dit:
| | Sujet: /! Hello, Goodbye [Juliet] Dim 20 Déc - 21:15 | |
| Un jour comme un autre dans la vie de Cameron, bercé par les gouttelettes de pluie qui s'échouaient sur le sol comme des larmes d'anges. Image qui lui arracha un sourire moqueur; pourquoi un ange pleurerait il ? En plus d'avoir la beauté, il avait les ailes et n'avait pas à subir la lourdeur des gens qui bercés la vie des humains.
Accroché à son journal, le grand brun ne quittait pas son tabouret, relisant les gros titres, des mots qui s'associaient en une phrase alléchante aux saveurs acidulées et amères. Jack, du moins le nouveau, avait encore frappé. Grand bien lui fasse, au moins il débarrassait la planète d'une certaine sorte d'être humain.
Ces femmes qui vendaient leur corps, n'ayant aucun respects pour elle-même et leur entourage avaient le don de filer la nausée à Sieur Cameron. Mais peut être que cette haine pour ces êtres venaient de son propre passé aux côtés d'une des leurs. Des ratées, ni plus, ni moins.
Alors, parcourant le journal, il s'était retenu de penser tout haut en voyant qu'on déplorait presque ses victimes. Bandes d'ingrats même pas capable d'admettre qu'il leur rendait service !!
Fatigué de lire des cochonneries pareils, il laissa tomber le journal dans la poubelle à ses côtés, réalisant qu'il commençait à se faire tard et qu'une mission des plus importantes l'attendaient. Pourrir la vie de son ange aux ailes coupées.
Quittant son tabouret, il déposa des pièces sur le comptoir, pour payer sa consommation qui se trouvait être un simple verre de whisky. Son petit péché mignon.
Manteau sur le dos, il remonta le col pour protéger sa nuque du vent frais, bien que ses cheveux se virent plaqués sur son visage par la pluie qui inondée maintenant les rues londoniennes.
Mains dans les poches, il observa à droite de la route, puis à gauche et s'engagea sur le passage pour piétons afin de continuer son chemin sur le trottoir en face.
Cameron avait une très bonne mémoire et connaissait les horaires de sa princesse déshéritée. Ainsi, il longea les rues pour finalement s'engager dans l'une d'entre elle afin de se rendre à son loft.
Se plaçant sous le petit porche de l'entrée, il prit appui contre le mur, jambes croisées et patienta, non sans un regard sur sa montre, histoire de vérifier l'heure. Elle n'allait pas tarder à apparaître.
Il avait l'impression de sans arrêt revivre les mêmes événements. Surtout lorsque tout allait bien entre eux, avant que le jeune homme ne s'essaie à un pas de trop, pour se faire recaler.
Si il le savait, il ne faisait pourtant rien pour changer les choses. A croire qu'il aimait mieux quand elle le frappait et le repoussait que quand elle l'embrassait et le câlinait.
C'était peut être vrai. Qu'y avait il de plus agréable que faire du mal à l'être aimé pour ensuite mieux guérir les blessures qu'on lui infligeait.
Et puis elle apparut, comme un mirage, mais un de ceux qui vous fait vraiment envie et que lorsque vous l'approchez, il disparaît.
« Salut toi.. » Lâcha t il dans un ton velouté. [tu m'excuseras, tu sais que je suis pas douée pour les premiers posts --"] | |
| | | | Juliet S. O'Connor
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▌ Jack a dit:
| | Sujet: Re: /!\ Hello, Goodbye [Juliet] Dim 20 Déc - 22:14 | |
| La journée fut d’une lenteur à vous faire perdre la tête. Comme chaque nuit, je n’avais pas dormi jusqu’au moment où je m’étais sentie partir désagréablement. Comme si je tombais dans les pommes. Cela quand j’ai changée cette foutue chaîne de télévision, et que j’étais tombée sur… ça. Je revoyais ces images, devenues intruses dans mon esprit, qui se mêlaient à mon vécu. Je revoyais ses mains sur mon corps, me pressant contre lui trop fort m’étouffant dans une étreinte douloureuse, je sentais encore ses doigts d’un toucher désagréable, j’entendais encore ses gémissements, alors qu’il couvrait les miens – de souffrance – avec mon oreiller, et son souffle chaud et erratique contre ma peau me donnait encore envie de vomir.
Je reprenais contenance qu’en je m’aperçus avec effarement, que ma tasse de café gisait à mes pieds, le liquide brûlant ma peau blême. Je bégayais sans pour autant bouger, et regardais les morceaux éparpillés à mes pieds. Je clignais des yeux plusieurs fois et expirais. Je compris que j’avais retenue ma respiration. Je me rendis compte que je venais d’avoir une absence. Encore. Je m’abaissais à même le sol et commençais à ramasser les débris de porcelaine, et m’arrêtais tout de suite, quand poussant un cri étouffé, je ramenais ma main contre ma poitrine et tombais à la renverse. Regardant ma blessure, une longue entaille s’étendait de mon doigt jusqu’au creux de ma main, le sang perlait le long de mon poignet. A la vue de ce dernier, je m’arrêtais encore, figée dans un état de transe. A chaque fois que je voyais du sang, je revoyais la même scène.
La porte grinça légèrement, son venant troubler le silence paisible et angoissant de la nuit. Grâce à la lueur blafarde de la lune, je pus apercevoir à l’opposé de moi, papa se glisser dans la chambre sans un bruit. Il referma derrière lui, et tourna le verrou. Mon cœur s’accéléra automatiquement. Je pus voir son sourire en coin, et il s’approcha de mon lit et vint s’assoir dessus. Sa main vint me caresser la joue, tendrement et il la laissa descendre sur mes lèvres, le long de mon cou, et il tira sur la couverture qui cachait mon corps. Il vint caresser ma poitrine et un élan de dégout me secoua. Il me déshabilla et m’intima de garder le silence. Obéissante, je gardais mes larmes pour moi et me tus. Il me mit à genoux sur le lit, et se leva pour enlever son peignoir, découvrant se fierté dressée. Je compris ce qu’il voulait que je fasse et fermant les yeux, je posais ma bouche sur son membre… J’eus du mal à respirer. Après avoir refermée mes lèvres autour de lui, je sortis les dents pour la trancher net. Je n’en pouvais plus.
Je frissonnais, et retenus mes sanglots tout en me relevant. Je passais ma main sous l’eau de l’évier, ramassais mes bêtises, et me retournais pour partir sous la douche, pour me détendre.
C’est ainsi que la journée avait incroyablement passée trop lentement. J’étais sortie pendre l’air, j’étais rentrée pour lire, me reposer, et ensuite me préparer. Ce soir encore, j’allais devoir travailler à la boîte, et cette fois j’étais au service extérieur, hors du bar. Je détestais ça. Me mêler à la foule, sentir des gens me bousculer. Parfois, quelques garçons me plotaient. Quelle horreur.
J’enfilais mon manteau, enroulais une écharpe autour de mon cou et enfilais des gants. J’attrapais mes clefs et mon portable, que je glissais dans ma poche, et après avoir vérifiée que tout était éteint, j’ouvrais la porte pour ensui…
« - Salut toi.
- AH ! »
Je portais ma main à mon cœur qui venait de partir au trois quart de tour, et bascula contre l’embrassure de la porte. Pour me maintenir, je mis ma main blessée, et gémissais quand la douleur m’insuffla des petits coups de couteaux. Lorsque je posais mon regard sur ma ‘’ surprise ‘’ je soupirais en reconnaissant Cameron. Cependant, mon cœur battait à tout rompre pour lui.
« - Salut… murmurais-je en reprenant mon souffle. » | |
| | | | Cameron R. Stanley
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| | Sujet: Re: /!\ Hello, Goodbye [Juliet] Dim 20 Déc - 23:17 | |
| Son regard bleu se posa sur le visage lisse de sa poupée de porcelaine, dont il prenait soin à recoller les morceaux quand elle se brisait. Immédiatement, son coeur n'en fit qu'à sa tête et manqua un battement, comme si il faisait sa vie de son côté, indépendant, s'amourachant du coeur d'une autre.
Parce qu'au-dela du mal qu'il se faisait et qu'il lui faisait parfois, il y avait de l'amour, sans doute .. Sûrement. Seulement, il avait été habitué aux démonstrations parfois violentes des sentiments, et les traumatisme de l'enfance qu'il s'évertuait à ne pas oublier, le rendait parfois brusque et incapable de mettre de réels mots sur ce qu'il ressentait.
Après tout, sa mère n'avait jamais été réellement démonstrative, ne serait-ce qu'en lui offrant un bonbon à la cerise les fois où il lui restait de l'argent de son achat de came habituel. Tendresse qu'elle transformait si bien en haine quand elle faisait de son fils un objet.
Après tout, il avait beau se dire que son passé ne lui faisait plus rien, l'aidait seulement à ne pas oublier, il pouvait voir les dégâts que celui-ci causait sur son entourage. Mais voilà, Cameron était accroc à ce quotidien et à ce lien qui l'unissait à sa Juliet.
Ô sa douce Juliet. Sans doute aurait il été celui qui lui donnait le poison pour qu'elle mette fin à ses jours .. Pour ensuite la rejoindre. Un jeu bien dangereux qui risquait de le détruire plus qu'il ne l'était déjà, mais il était joueur.
Son regard électrique se posa sur ces yeux ténébreux dont il aimait la lueur lorsqu'elle le regardait. Puis ce joli petit nez qu'il aimait parfois effleurer du sien, dans ses moments de grand tendre. Et ces lèvres bouton de rose qu'il aimait embrasser, mais qu'il aimait voir bouger quand elle lui parlait ou s'énervait. Et cette peau pèche, aussi douce que celle du fruit à l'odeur aussi alléchante que ce-dernier.
Peau qu'elle ne semblait jamais vouloir lui laisser voir en entier.
Malheureusement, Cameron n'était pas réellement homme à accepter qu'on lui résiste, pourtant, lorsque c'était Juliet qui se refusait à lui, il adorait. Qu'y a t il de plus beau qu'une femme en colère ? Bizarrement, elle n'en était que plus désirable lorsqu'elle se refusait à lui.
Ils avaient raison, il lui manquait peut être une case. Mais cette folie n'était que plus virulente au contact de sa douce beauté poison.
Se détachant de son appui, mains toujours dans les poches, Cam' laissa son regard se noyer dans celui de sa douce rose, dont les épines ne l'empêchaient pas de vouloir s'en approcher encore et encore. Inlassablement.
Lui qui avait si bonne mémoire, n'arrivait même pas à se souvenir de leur première rencontre. Tout ce qui en résultait était cette passion dévorante qu'il éprouvait pour elle. A croire que ce désir fou avait occulté ses souvenirs d'avant le premier baiser.
Peut être était elle une sorcière, peut être l'avait elle envoûté !! Hum .. On s'égare Edgar.
Posant son regard sur elle, Cameron dut détacher son regard océan de son visage pour le poser sur sa main. Surtout que son gémissement éveillant sa curiosité.
S'approchant légèrement, tandis qu'elle reprenait une certaine maîtrise d'elle, la surprise passée, il lui prit la main.
Tournant la paume vers son visage il observa la blessure fraîche.
« Tu es si maladroite.. T'en as pas marre de t'abîmer ?! »
Bha oui, elle s'abîmer, sa jolie poupée. C'était agaçant de voir cette peau parfaite se couvrir de blessures de telles ou telles sortes. Portant sa main à ses lèvres, il effleura sa blessure de ses lèvres avant de lui rendre la liberté de sa petite main.
Glissant à nouveau les siennes dans ses poches, Cameron lui adressa un fin sourire tendre alors qu'il écartait légèrement son bras droit du long de son corps pour qu'elle glisse le sien autour.
Il avait beau se montrer parfois à la limite de l'être odieux, il lui arrivait d'être un parfait gentleman. Et puis, même lorsqu'ils étaient dans leur période de froid, il la conduisait sur son lieu de travail, ou attendait son retour. Savait on jamais si un idiot tentait de lui voler sa princesse.
« J'espère au moins que ta blessure est le résultat d'un malencontreux accident.. »
Ton velouté qui prenait des accents paternaliste, surtout quand elle se blessait. Que voulez vous, c'était insupportable de voir que sa ravissante blonde n'avait pas besoin de lui pour se faire mal. Et puis, si ce n'était pas Cameron qui infligeait les blessures, comment les soigner ? Quel intérêt.
Comment ? Vous doutiez encore de son bon sens ?
Posant un regard tendre a la lueur presque malsaine sur elle, le grand brun leva les yeux vers le ciel pour voir s'écraser de petites gouttes de pluie, accompagnées d'une fine brise qui rafraîchissait l'air. Gonflant la poitrine, il inspira une bouffé de cet air, attendant que Juliet lui fasse signer pour avancer ou même se dégager de lui et prendre la fuite. | |
| | | | Juliet S. O'Connor
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| | Sujet: Re: /!\ Hello, Goodbye [Juliet] Lun 21 Déc - 14:21 | |
| Encore une fois, il m’avait pris pas surprise. Une surprise que j’adorais et que je détestais à la fois. Cameron avait toujours été pour moi le premier, et l’unique. Je ne me souvenais plus de notre rencontre, seulement des moments que nous avions passés ensemble. D’incroyables moments, des souvenirs impérissables. Avant de nous séparer, je n’avais pas peur de l’embrasser, de le prendre dans mes bras parce qu’il me réchauffait de toute sa chaleur, de tout son amour. Je savais qu’il m’aimait, ses gestes trahissaient son attachement à moi. Ou alors, j’étais naïve. Jusqu’au jour où il commença à devenir plus… intime. Il me serra plus fort contre lui, baladait ses mains sur mon corps – ma poitrine, mes fesses – et je compris ce qu’il voulait.
Mais je ne pouvais lui donner ça.
Je le rejetais constamment, tantôt doucement, tantôt avec violence. Je le frappais même à certains moments, où il se trouvait trop collant, trop proche. Je ne pouvais pas lui dire pourquoi, je refusais d’étaler mes hontes devant lui. C’était trop… horrible. Et quand j’avais pris mon courage à deux mains pour lui dire, une pensée revenait sans cesse : il te quittera par dégout. Alors je me taisais.
Notre couple à donc éclater en morceaux. Comme ma tasse ce matin.
Cameron se décolla du mur et attrapa ma main meurtrie dans la sienne, froide à cause de la température extérieure, bien qu’il l’ai gardé dans la poche de son manteau. Il retourna mon poignet et examina ma plaie de ce matin – je l’avais pratiquement oubliée. « Tu es si maladroite... T'en as pas marre de t'abîmer ?! » dit-il avec une pointe de colère dans sa voix. Je baissais la tête, silencieuse, comme si j’étais une petite fille en train de se faire gronder par son papa après avoir fait un bêtise… gronder. Je me taisais alors qu’il porta ma blessure à ses lèvres et qu’il l’effleura a peine. Juste après, il replongea ses mains dans ses poches et me tendit son coude, tel un parfait gentleman.
Je me mordis la lèvre, et me tournais pour fermer la porte d’entrée à clef, et engouffrer ces-dernières dans la poche de mon jean. Ensuite, le cœur léger, je glissais mon bras autour du sien, et me rapprochais de lui, de sa chaleur. Celle qui me réconfortait. « J'espère au moins que ta blessure est le résultat d'un malencontreux accident.. » dit-il avec une voix séduisante et veloutée. Je préférais ne rien dire, comme à mon habitude. Alors, nous nous mîmes à marcher doucement, en direction de mon lieu de travail. J’aimais sa présence, et même si nous n’étions plus ensemble depuis longtemps, il gardait ses petites attentions pour moi, ce qui ne me déplaisait pas. Il restait malgré que je le rejette. M’aime-t-il a ce point ? Va savoir…
«- Ce matin, j’avais la tête ailleurs… et j’ai cassée ma tasse… je me suis coupé en ramassant les morceaux. C’est tout. »
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