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| | "Allons boire un café, tu veux?" [Cordélia & Jazz] |  |
| | | Auteur | Message |
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Jazz L. Parker
Médecin - Interne en Chirurgie
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| | Sujet: "Allons boire un café, tu veux?" [Cordélia & Jazz] Ven 11 Déc - 16:53 | |
| !["Allons boire un café, tu veux?" [Cordélia & Jazz] Ava100ashleygreene2-ab7453](https://2img.net/h/img28.xooimage.com/files/9/9/4/ava100ashleygreene2-ab7453.png) & !["Allons boire un café, tu veux?" [Cordélia & Jazz] Img-215142x950d](https://2img.net/h/apu.mabul.org/up/apu/2008/10/01/img-215142x950d.png) Jazz était encore auprès du blessé. Elle était dans un de ces "box" formés par des rideaux blancs autour d'un lit. Tout est plutôt propre. Dans un hôpital. Jazz était donc debout près du lit et recousait avec une patience toute digne la blessure du jeune homme qui s'y trouvait. Très professionnelle, elle ne parlait pratiquement pas et manipulait le bras avec une délicatesse sans pareille. Ses boucles brunes étaient attachées strictement en un chignon travaillé formé de tresses et d'entrelacs. Elle portait une blouse blanche de médecin sur un uniforme de chirurgien qui ressemblait étrangement à un pyjama. Bleu clair. La couleur des internes. Elle avait entre ses mains une pince qui ne cessait de faire des allers et venues sur la peau du blessé. Ses lèvres étaient pincées, signe de concentration extrême. Une infirmière était près d'elle et vérifiait les transfusions du patient.
Une fois que les sutures furent faites, l'infirmière partit puis revint avec de quoi faire un bandage solide. De nouveau Jazz s'y mit tranquillement. Elle désinfecta à nouveau la plaie, la nettoyant avec de la béthadine. Et enfin enroula le tissu autour du bras du jeune homme. Elle finit par se redresser une fois son travail terminé. Elle sourit poliment au patient, lui adressant un simple hochement de tête. Quelques paroles rapidement chuchotées à l'infirmière, puis elle ôta ses gants pour les jeter dans la poubelle. Elle se dirigea vers la "salle d'attente" qui ressemblait plus à un champ de bataille qu'à autre chose pour le moment. Elle avait le dossier du patient sous le bras et cherchait une connaissance du regard. C'était Cordélia qui lui avait amené le patient, elle allait donc lui faire un rapport le plus rapidement possible autour d'un café. Mais pour l'instant ... son amie n'était pas en vue. Cordélia, une amie ? Presque. Du moins ça y ressemblait.
D'ailleurs ... c'était amusant de les voir côte à côte. Elles pouvaient passer pour deux soeurs tant elles se ressemblaient. Les cheveux bruns, les traits fins et surtout les yeux d'une couleur difficilement définissable entre le bleu et le vert. Puis l'allure qu'elles avaient. Elles étaient indéniablement classes. Bref. En attendant, Jazz était accoudée à la table de l'accueil, en train de remplir ses dossiers. D'ailleurs pour ce faire, elle avait mis sur le bout de son nez ses lunettes rectangulaires noires qui lui donnaient l'air pratiquement intelligente. Oh elle l'était, mais elle faisait en sorte que cela ne se voit pas trop.
D'ailleurs elle repensait à Cordélia ... Cela faisait longtemps qu'elles ne s'étaient pas vues. La dernière fois d'ailleurs ... Oh il lui semblait qu'il devait s'agir de la fois où elles étaient allées au restaurant. Toujours aussi discrète, Jazz n'avait pas beaucoup parlé d'elle, avait tenté plutôt de faire parler son amie. Amie particulièrement attirante. Si Jazz n'avait encore rien tenté de ce côté là, c'est qu'elle préférait garder l'amitié de Cordélia plutôt que de risquer de la perdre en l'embrassant fougueusement.
Puis il était temps de toute façon qu'elle passe sérieusement plus souvent aux hommes. Cela lui manquait. Les mains, la force ... Hm, elle était partie dans une rêverie un peu trop dérangeante pour le moment. Elle se devait de rester sérieuse pour l'instant. Elle alpagua un externe qui passait par là et lui adressa un sourire dont elle avait le secret. Son minois légèrement penché sur le côté, ses lèvres délicieusement pincées en un sourire charmeur, son regard soufflant le feu et la glace.
- Luka, tu pourrais aller me chercher deux cafés s'il te plaît ?
Bien sûr, l'externe n'était pas là pour répondre aux besoins non essentiels de Jazz. Mais comment résister à une moue comme celle-ci ? Le jeune homme s'y empressa. Espérant secrètement que le deuxième café lui sera destiné. S'il savait le pauvre ... Bien sûr qu'il était mignon, mais le café supplémentaire sera pour Cordélia lorsqu'elle sera de nouveau aux côtés de Jazz. Elle imagine déjà le pauvre regard déçu de Luka. Luka qu'elle aurait bien mis dans son lit s'il n'avait pas fait preuve d'une bêtise inexcusable lors d'une chirurgie importante. Il avait perdu toutes ses chances. Du coup il était obligé de faire le larbin pour le bon vouloir de l'interne. C'était amusant de créer tout un petit harem à ses pieds. Cordélia ne serait sans doute pas en accord avec ses méthodes, mais il fallait reconnaître que cela lui faisait gagner beaucoup de temps. N'est-ce pas?
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| | | | Cordélia I. Saomélia
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▌ Jack a dit:
| | Sujet: Re: "Allons boire un café, tu veux?" [Cordélia & Jazz] Dim 20 Déc - 15:37 | |
| Je me collais au mur, la tête râpant sur les briques rouges, ma chevelure se libérant de l’élastique avec une force qui me surprit. Attrapant mon bras, je le tordis afin de le dégager de la grille dans laquelle j’étais coincée et je ne pus que grimacer de douleur en voyant la tâche rouge sombre qui se formait sur la manche de mon uniforme. « Flûte » Et pire encore. Un coup de feu retentit plus loin et je courus pour aider un collègue qui apparemment avait étalé l’homme en question. M’approchant de mon collègue, je sentis sa main chaude sur mon bras endoloris qui avait été malmené par ce type à terre. Je m’en voulais d’avoir été aussi nulle sur ce coup mais il était beaucoup plus fort que moi celui là et il m’avait soulevé comme une plume avant de m’immobiliser d’une manière que je ne comprenais toujours pas. Le bras autour de mes épaules je ne fis même pas attention à lui, bien que c’était la première fois qu’il m’approchait d’aussi près. Je savais qu’il en pinçait pour moi mais je ne voulais pas d’histoires d’amour, et encore moins avec un collègue. Je n’avais plus confiance en l’homme.
-Ilya?
Je répondis un peu trop sèchement mais il le méritait.
-Cordélia.
Me dégageant brusquement, je m’approchais de l’homme à terre, qui avait été touché par le fou furieux, avant de m’accroupir près de son corps. Il était blessé et je devais donc l’emmener de suite à l’hôpital. Attrapant mon portable, je composais le numéro de l’ambulance avant de préciser sur un ton professionnel l’état de l’homme en question, et le lieu. Puis, je l’attendis, ne quittant pas des yeux la victime d’une seconde d’inattention.
L’ambulance finit par arriver, et je montais à bord, car il était clair que tout était de ma faute. J’avais eu la tête ailleurs et mon travail s’en était ressentit. Sombre, je regardais le décor, perdue dans des pensées qui étaient nuisibles. Je m’étais faite avoir si facilement, un coup mal placée, il m’avait soulevé si facilement, avant de me coincer tout aussi aisément. Je n’en revenais pas de la tournure des événements et du reste, j’étais dégoûtée. Finalement, l’hôpital fut en vue et j’en descendais, suivant le reste des opérations des yeux, avant d’aller m’asseoir sur un siège avant qu’une idée ne me vienne. Après tout, Jazz travaillait ici et voir une amie ne serait pas quelque chose en surplus.
Me relevant de mon siège, je m’avançais dans les couloirs, regardant dans les salles, cherchant des yeux Jazz qui devait certainement être en plein services. M’adossant à un distributeur, je me retournais avant de prendre la chevelure brune et de la relever sur mon crâne, la nouant en une queue haute. Mes traits semblaient tirés et me remaquiller ne serait pas un surplus. Hélant une infirmière, elle lui demanda la direction des toilettes et s’y rendit une fois la réponse donnée. Le miroir lui renvoyait l’image d’une femme fatiguée, blasée et si jeune, j’avais l’air d’avoir cent ans. Sortant mon eye-liner de ma poche, je retouchais mes yeux, avant de passer de l’eau sur mes pommettes, me donnant l’air un peu plus présentable qu’il y a quelques secondes. Respirant longuement, je jetais un dernier coup d’œil désintéressée avant de sortir et de rejoindre à nouveau le couloir, passant une main légère dans mes mèches.
Finalement je vis Jazz un peu plus loin et je souris, pour la première fois depuis des heures, tandis que je m’approchais d’elle. Elle venait d’envoyer sur un sourire un homme cherchait deux cafés. Ne posant aucune questions, car je savais qu’elle était célibataire, je ne lui jetais pas plus un regard interrogatif. Inutile.
-Salut Jazz.
Je m’arrêtais près d’elle, avisant le fait que si elle avait demandé du café, elle était peut-être en pause.
-Dure matinée pour toi aussi?
Tout était fébrile autour de nous, agités et c’était déstabilisant. Enfin légèrement et seulement pendant quelques secondes.[b] | |
| | | | Jazz L. Parker
Médecin - Interne en Chirurgie
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| | Sujet: Re: "Allons boire un café, tu veux?" [Cordélia & Jazz] Sam 16 Jan - 11:19 | |
| Alors qu'elle avait le nez dans un dossier, en espérant y trouver une réponse quelconque, elle parcourait la feuille devant elle du bout de son doigt blanc. Elle avait un demi-sourire aux lèvres. Elle avait cet air presque reposé d'une madone d'un tableau de Léonard de Vinci. Du moins c'est ce qu'elle se plaisait à croire. Oh mais il y avait toujours chez Jazz cet air innocent et même saint, des figures des tableaux de la Renaissance. Elle incarnait avec perfection Marie-Madeleine la Pécheresse. Cependant, il suffisait de la regarder d'un peu plus près pour voir briller dans son oeil vif et émeraude une pointe d'amusement ou de moquerie. Et surtout le peu d'importance qu'elle portait au monde tournant autour d'elle. Oh il y avait bien quelques exceptions. Quelques exceptions qui rendaient ce monde bien plus intéressant qu'il ne paraissait. Déjà il était rempli de superbes créatures. Masculines et féminines. De Musique, et ce depuis des millénaires. Jazz aurait sans doute été incapable de vivre sans musique. Sans son piano et l'exercice que ses doigts produisait sur les touches d'ivoire et d'ébène. Bref, tout cela lui permettait de rester là. Sereine.
Oh il y avait bien une chose encore. Une chose dont elle évitait le plus souvent de parler. Mais c'était son amour pour la chair humaine. N'y voyez pas là du cannibalisme de base ! Bien sûr que non. Elle était simplement fascinée par la chair, la peau, les entrailles et le sang. Ce n'était pas pour rien qu'elle avait choisi la voix de la médecine et plus particulièrement de la chirurgie. Et qu'elle s'adonnait à une vie de libertine aguerrie !
En parlant de libertinage ... Un de ses fantasmes féminins était arrivé. Elle avait entendu la jolie voix de Cordélia résonner à son oreille. Hm. Elle relevait son minois rapidement, arquant son sourcil gauche.
Jazz sourit franchement à Cordélia. Elle se redressa, pour venir déposer un baiser sur la joue de la jeune femme. Ce geste était d'une simplicité débordante. Et normalement en Angleterre, aussi déjantée qu'elle soit, il était rare de faire la bise. Bref. Elle se moquait des conventions, elle était américaine et diablement fière de l'être. Elle ramena une mèche brune de Cordélia derrière son oreille en la couvant comme une mère couverait son enfant bruyant. Elle la calmait peut-être. Elle sentait chez la flic un énervement, un stress. Alors son sourire se fit sans doute plus doux. Et elle répondit à Cordélia simplement, s'appuyant sur la table sur laquelle étaient encore étalés des dossiers de patients.
- Bonjour Cordélia. Tu vas bien ? Tu as l'air fatiguée.
Rien n'échappait à la jeune femme. Bref, elle croisa ses bras sur sa poitrine. Vêtue de sa blouse de médecin et de son espèce de pyjama bleu d'interne en Chirurgie, elle gardait son regard perçant sur Cordélia. Cordélia qui lui accordait sa confiance et en qui elle avait également confiance, aussi différentes qu'elles puissent être l'une de l'autre. Elle respirait le calme.
- Dure matinée pour toi aussi?
Jazz pencha son minois sur le côté en gardant son doux sourire de Mona Lisa sur ses lèvres. Elle secoua très doucement la tête de gauche à droite. Rien n'était "dur" aux yeux de Jazz. Tout coulait avec une étonnante facilité. Cela en écoeurait certain, mais c'était particulièrement pratique. Bref, elle répondit à Cordélia, le plus naturellement possible, son accent américain à trancher au couteau la distinguait de tous ses collègues. Il pouvait être gênant pour ceux qui n'y étaient pas habitués. A priori, Cordélia devait connaître cet accent. Y être habituée et l'apprécier à sa juste valeur.
- Oh pas ... particulièrement. Enfin, j'en ai assez d'être aux Urgences. Je t'avoue que j'aimerais bien qu'on me trouve un bloc pour que je puisse opérer quelqu'un. C'est mon vrai job après tout !
Oui. Elle était chirurgien, pas MD. Bref. Les deux cafés arrivèrent. Elle remercia le jeune homme d'un sourire tendre puis lui intima de déguerpir rapidement d'un geste de la main. Et qu'il ne traîne pas trop ! Sinon il allait voir l'énervement de l'habituellement douce Jazz. Elle poussa simplement le deuxième café vers Cordélia, prenant un pour elle-même. Elle commença à le siroter, comme elle le faisait toujours. Elle aimait son café brûlant. Si brûlant que parfois elle s'en brûlait les lèvres ou la langue. Mais de douces caresses y remédiaient facilement. Oups! Elle s'égarait dans ses pensées. Son visage se tourna à nouveau vers Cordélia. Elle l'écoutait, était attentive.
Et toi, comment se passe ta journée ? | |
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