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 Tomberas ou tomberas pas ? Telle est la question | Mirlalanda

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Ben Weiss
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Ben Weiss


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MessageSujet: Tomberas ou tomberas pas ? Telle est la question | Mirlalanda   Tomberas ou tomberas pas ? Telle est la question | Mirlalanda EmptyVen 30 Oct - 13:19

    Mardi après midi, 18h37 et 56 secondes. Oh putain, faites que ce soit pas fermé ! >.< Ben n’aimait pas faire les courses de sa sœur, et encore moins lorsque c’était en rapport avec des études quelconques, mais il se retrouvait régulièrement à devoir aller lui acheter ses feuilles ou encore ses bouquins, comme c’était le cas aujourd’hui. T.T Ben n’avait jamais été à l’aise lorsqu’il devait se pointer dans une librairie pour sortir un morceau de papier avec l’écriture en forme de pattes de mouche de sa sis’ par-dessus. Mais bon, il devait bien le faire vu que sa brunette de sœur n’avait pas le temps.
    Alors, après son entrainement quotidien au stade, Ben dû se trainer dans le Candem Town, tout ca pour aller à la librairie qu’il connaissait la plus proche. L’homme avait beau être complètement naze et courbaturé (enfin comme d’habitude quoi xD), il trouvait une certaine joie dans le fait de se balader de ce côté-là de Londres. C’était l’un des quartiers qui lui était le plus inconnu de la ville, donc à chaque fois il avait l’impression d’en découvrir un peu plus sur la capitale britannique. Bon certes ce n’était pas non plus le genre de chose qui allait illuminer la journée du rugby man… Mais ca rendait tout de même la corvée moins ennuyeuse. Surtout qu’après s’être perdu pendant plus de 20 minutes dans Candem Town, le beau brun avait eut de quoi admirer le paysage, encore heureux qu’il soit encore curieux de le voir. Cela avait presque servit à lui faire oublier le froid londonien. Ben n’était pas spécialement frileux, mais il était tout de même heureux de porter sa grosse veste. Il aurait peut être du sortir son bonnet (même si c’était particulièrement immonde sur lui) car ses cheveux, encore mouillés suite à la prise d’une douche après l’entrainement, lui glaçaient le cerveau. Enfin ils n’étaient pas sur le point de geler non plus, et surtout Ben c’était un mâle dominant, il n’allait pas faire sa chochotte pour un peu de froid ! (je sors ? xD)
    Le mâle alpha (xD) fut tout de même bien content d’enfin trouver la librairie tant recherchée, et surtout la chaleur de son intérieur. Ben inspecta un court instant l’état des lieux. Vide. Enfin plus ou moins si vous comptiez ou pas la petite vieille qui dormait devant le rayon des « recettes ». Personne à la caisse… Bref, le néant quoi. Ben aurait aimé s’éviter 5 minutes à rechercher un livre inconnu dans les méandres de la librairie, ainsi il se dirigea tout droit vers la caisse en regardant de droite à gauche si il ne voyait pas le responsable des lieux. Ou la responsable en l’occurrence. Une belle rousse qui venait de faire son arrivée dans la pièce en portant des tonnes de bouquins… Une belle rousse qui lui disait vaguement quelque chose… Vaguement, voir très vaguement. Ben n’aimait pas les impressions de déjà vu, après il ne pouvait pas s’empêcher de réfléchir à l’endroit où il avait pu voir la personne en question. Peut être qui si il lui rajoutait de l’acné (imaginativement bien entendu xD) il retrouverait une de ses connaissances du lycée.
    Pendant qu’il réfléchissait à cela, Ben commença à fouiller les poches de son manteau en recherche d’un bout de papier tout griffonné. Robin écrivait vraiment comme de la merde. Peut être bien pire que lui, ce qui était vraiment une sacrée performance en soi. Bon après il n’y avait pas à dire, sa petite sœur était définitivement plus intelligente que lui, ce qui n’était pas non plus difficile étant donné le passé du rugby man… Il n’empêche que lui il savait écrire et pas en patte de mouche ! (plus en patte de moustique en fait ! xD) Enfin bref, l’homme finit par trouver le dit papier alors qu’il attendait encore à la caisse de la librairie. Il n’était pas spécialement pressé et de toute manière il n’avait rien d’autre à faire (enfin pas à son souvenir) alors attendre ne le dérangeait pas. Surtout qu’il s’occupait à détailler le magasin, et notamment la petite vieille qui se balançait dangereusement au rythme de ses ronflements… Mais c’est qu’elle dormait vraiment en plus… Oo… Ben commença à rigoler de cela en silence. Il fallait dire que la pauvre était hilarante. C’était pas bien de se moquer des gens ? Non c’était pas bien, mais alors c’était tellement humain comme acte que Ben ne pouvait pas ne pas le faire surtout pas devant ce spectacle là ! xD
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Miranda Harlow
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MessageSujet: Re: Tomberas ou tomberas pas ? Telle est la question | Mirlalanda   Tomberas ou tomberas pas ? Telle est la question | Mirlalanda EmptyDim 6 Déc - 11:53

    Un rictus figé sur ses lèvres rosées, la rouquine feuilletait un vieux bouquin décortiquant toutes les analyses freudiennes. Ses longs doigts joliment ornés tambourinaient avec légèreté le bois du bureau vernis à l’ancienne au rythme des ronflements de sa cousine au troisième degré. Elle avait à faire, elle le savait pertinemment, mais rien n’arrivait à l’arracher à la contemplation des vieilles feuilles jaunies par le temps et l’humidité ambiante de la réserve. Pourtant un grognement venant des rayonnages la fit sursauter quelques secondes, et la réalité reprit toute son ampleur autour de sa petite personne. Ses yeux sombres se posèrent sur les badauds qui longeaient la rue d’un pas nonchalant sans jeter ne serait-ce qu’un petit coup d’œil à la librairie. Il n’y avait pas foule aujourd’hui, comme presque tous les jours. Mais le ronronnement incessant de l’aération combinait au souffle rauque de sa cousine la mettait mal à l’aise, comme si l’air était plus qu’habituellement chargé d’une torpeur électrifiante dans le même temps. Elle n’avait pas sommeil. C’était juste l’ennui qui lui donnait cette impression. Les lumières de la ville éclairaient d’une lueur faible la ville qui avait pris cette couleur délavée de fin de journée. Bientôt elle serait obligée de fermer boutique et de rentrer chez elle en traînant les pieds. Iseult ne travaillant pas ce jour-ci n’avait pu lui tenir compagnie, ne serait-ce que par sa présence. Ce fut presque avec regret que la jeune rousse referma le livre sans avoir préalablement marquée la dernière page lu. De ses petites tennis, elle trottina avec sa légèreté habituelle jusqu’à l’arrière pièce en recommença à trier les livres. C’était ainsi que quelques heures plus tôt elle était tombée sur ce livre de l’analyse des écrits de Freud. Elle qui avait pensé travailler consciencieusement ce jour-ci à l’inventaire de tout son bazar, elle n’avait réussi à qu’à mettre de côté ce problème-ci. Son plaisir de lecture passait avant toute chose comme toujours. D’un geste presque brutal, Miranda se remit à son tri, sans que celui-ci ait un réel sens à cette heure de la journée. Les livres venaient et sortaient des rayonnages sans que personne ne comprit pourquoi elle agissait ainsi. Lorsqu’elle trouvait qu’un livre ne coordonnait pas dans l’harmonie d’une étagère, elle le retirait pour le positionner plus loin, ou le cacher dans la grande réserve de l’arrière boutique. Maniaque ? Quelque peu sur les bords, mais c’était une vieille habitude que lui avait transmis son père. De plus, un petit passage à la réserve ne faisait jamais de mal aux livres, mis à part l’humidité qui était de plus en plus embarrassante en automne. Les livres en ressortaient avec un nouvel arôme qui ne lui déplaisait pas. Une senteur de vieillissement, de bois, concentré dans l’essence même des histoires de chacun de ces livres. C’était presque magique. Tout en prenant garde aux endroits où elle mettait ses pieds, afin d’éviter toute embuscade posée par mégarde, la propriétaire de la librairie ressortit de l’arrière-boutique les bras encombrée de livres en tout genre. La moitié de son visage rongé par les livres, seule sa crinière flamboyante semblait danser dans toute la boutique. Miranda s’enfonça dans les rayons, sans prêter attention au reste. Elle se hissa sur la pointe des pieds pour poser un livre entre deux gros volumes reliés cuirs, grimaça en sentant les livres déséquilibrer son poids sur le côté droit et réussit à se stabiliser à la dernière minute, rattrapant du bout des doigts un petit volume des comtes de Perrault qui menaçait de faire un beau plongeon final. Soufflant un bon coup, la rouquine repartit dans sa danse virevoltante entre les étagères, posant ça et là des ouvrages. Elle ralentit enfin à la hauteur de sa vieille cousine et se pencha vers elle pour lui glisser quelques mots bienveillants la prévenant ainsi à l’avance de la fermeture très proche de la librairie. Des pensées se bousculaient dans sa tête, se demandant accessoirement de quoi elle remplirait sa soirée, si Liam se montrerait assez chaleureux ce soir-là pour l’emmener voir un film au cinéma, ou si elle allait rester désespérément seule avec son chat et un bouquin sur les genoux. C’est alors qu’en relevant les yeux elle aperçut un jeune homme qui regardait dans leur direction les yeux rieurs, amusé par on ne sait quelle scène quelque peu amusant. Miranda secoua nerveusement la tête pour elle-même. Elle était impardonnable. Elle avait laissé un client là, sans aucune excuse, alors qu’il attendait sûrement avec impatience des renseignements. Elle tapota gentiment l’épaule de sa cousine, et s’approcha à petits pas du comptoir de la caisse. Elle put alors tout à loisir dévisager l’inconnu, du coin de l’œil. Il lui était étrangement familier. Etrangement…oui c’était bien l’adjectif qui qualifierait cette rencontre. Comme si tout en elle essayait de faire ressurgir de son passé un souvenir, tandis que ses pensées très rationnelles la rabrouaient lui disant clairement qu’il était presque impossible qu’elle le connaisse, elle qui ne connaissait que peu de monde. Cherchant un indice pour lui mettre la puce à l’oreille, la rouquine posa dans un bruit mat les quelques livres qu’elle portait, sur le bureau déjà encombré du de la caisse. Ses yeux ne cessaient de virevoltait sur chaque détail du visage du jeune homme. Une intuition la poussa à se rappeler quelques brefs souvenirs de sa dernière relation passionnée. En effet, Miranda n’avait guère avancée dans sa vie sentimentale. Elle avait tant regretté certains de ses choix, se demandant parfois si elle n’avait pas carrément tout foutu en l’air. Comment savoir si les choix ayant été faits étaient vraiment les bons ? Et si on s’imaginait quelques minutes sa vie différemment ? Les méandres du destin restaient encore inconnus à la rousse et elle essayait encore de survivre dans la folie et la sauvagerie de la vie. Elle garda pour elle ses pensées assez peu formelles pour un simple client, ne voulant pas abuser de ce miracle de la soirée.

    « Puis-je vous aider en quoi que ce soit ? »

    Enonça-t-elle presque machinalement de sa voix claire et posée avec une politesse propre à son éducation. Elle n’aimait pas embarrasser ses clients de questions, leur sauter à la gorge comme le faisaient si bien les vendeuses des boutiques de magasins de vêtements de Harrod’s. Elle détestait emmêler les gens dans leur pensée. Cet endroit régnait dans le calme et la patience. Aucune brusquerie n’effleurait ses pensées. Un petit sourire curieux, touche enfantine de sa personnalité, se glissa sur ses lèvres tandis que son petit nez se redressait afin de faire face au client. En aucun cas Miranda ne se serait permis de juger ses clients, cependant d’un simple coup d’œil elle avait perçu le malaise du jeune homme. Ce n’était pas un habitué des vieilles librairies presque glauques des vieux quartiers de Londres. Sa présence l’intriguait d’autant plus. Elle connaissait tellement d’autres librairies bien plus rutilantes et attrayantes pour un jeune homme comme lui.



Dernière édition par Miranda Harlow le Sam 16 Jan - 17:09, édité 1 fois
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Ben Weiss
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MessageSujet: Re: Tomberas ou tomberas pas ? Telle est la question | Mirlalanda   Tomberas ou tomberas pas ? Telle est la question | Mirlalanda EmptyMar 22 Déc - 15:48

      Miranda : « Puis-je vous aider en quoi que ce soit ? »

    Ben tourna la tête vers la petite rousse délaissant ainsi la vieille qui oscillait dangereusement. C’est seulement en l’entendant parler que Ben se rendit compte ô combien il était stupide, bête, débile bref vous avez compris. Allez savoir pourquoi c’était sa voix qui avait enfin redonné la mémoire au rugbyman. Qui sait, c’était surement tout les coups sur la tête qu’il prenait régulièrement au rugby qui avaient déréglé son cerveau. Ou alors c’était juste parce que c’était l’une des choses qui l’avait le plus marqué chez elle. Pourquoi ? Aucune idée. Mais c’était un fait, il avait devant lui quelqu’un qui ne lui rappelait pas vaguement une simple femme, mais une personne qui avait partagé son histoire, et qui y avait joué son rôle. Celui de la copine qui l’avait largué certes, celle de la fille qui avait marqué sa jeunesse. Et qu’il avait pourtant oublié. Ben ne vivait pas dans le passé, c’était bien connu, les hommes se contente du présent et parfois du futur, Ben ne dérogeait pas à la règle.
    Ben resta un instant bouche bée le temps de savoir si oui ou non il se souvenait bien… Il avait bien en face des yeux une jolie rousse, belle, avec un air plus adulte, peut être plus blasée aussi, mais qui avait toujours cette lueur qui faisait d’elle une femme charmante. Un jeu ne sait quoi qui, maintenant que Ben la regardait de plus près, ne s’était pas fané avec l’âge, bien au contraire. Elle avait l’air de se porter bien, et d’être heureuse, ou en tout cas pas malheureuse. L’un des premiers réflexes de Ben fut, pour on ne sait quelle raison, de vérifier si elle portait une alliance… Drôle d’idée… Et pourtant, mais si ca faisait bien 10 années qu’il ne l’avait pas vu, il fallait croire qu’il était resté possessif. Pourtant il ne s’était compté parmi ces gens, à tord. Il fut soulagé lorsqu’il vit qu’elle était encore célibataire. Comme lui. Il en était même content. Peut être parce qu’il avait toujours cru être passé à côté d’un pur, simple et enivrant bonheur en passant à côté d’elle. Heureusement qu’il n’arrivait à penser qu’à une seule chose à la fois, ca ne lui avait pas prit plus la tête que ca, mais quand même. Le fait qu’il se dise encore ca aujourd’hui n’était pas anodin non plus.
    Ben se demanda l’espace d’un instant si il ne devait pas faire comme si de rien n’était. Après tout si une de ses exs du lycée venaient le voir aujourd’hui en lui disant « ah oui mais tu te souviens de moi ? », ca l’aurait surement fait chier… Après il ne disait pas que lui, ca lui ferait plaisir de pouvoir discuter un peu avec elle… Enfin plaisir, non en fait il ne savait pas trop. Ce qui était sur c’est que ca pouvait être sympa, tout comme ennuyeux, tout comme nostalgiquement génial. Le rugbyman finit par décider que la dernière option était encore la meilleure, et tout cas elle valait de tenter le coup. Alors il prit la parole à son tour.


      Ben : « Tu…»

    ET ZBIIIIIIIIIIIIIIIIMMMMMMMMMMMMMMMM !!!!
    Ben avait été coupé par un drôle de bruit… Pas comme si une bombe venait de tombé dans la rue mais pas loin non plus (je SORS). Ben se tourna rapidement vers l’origine du son et vit…
    OK… Tomberas en fait.
    Ben regardait la petite vieille maintenant allongée par terre recouverte de quelques livres. Les petites vieilles choisissaient toujours le meilleur moment pour faire se péter la gueule en public y’avait pas à dire là ! xD Ben n’eut pas vraiment le temps de maudire la vieille, surtout qu’il savait que c’était pas de sa faute. Après tout quand il serait vieux et tout moisi, il ne voudrait pas que quelqu’un lui en veule de faire ce genre de chose (mais quand même ! xD).


      Ben : « Oh merde. »

    Ben (grand sauveur de ces vieilles) se rapprocha de la vioc en quelques pas laissant ainsi la belle rousse pour une… blanche ridée (mais de jolies rides hein ! xD). Bon, elle avait l’air de respirer, c’était déjà ca de prit… Elle ne bougeait pas non plus… Mais il n’était pas secouriste lui ! Pourquoi à chaque fois qu’il allait à quelque part ca finissait avec des pompiers ? T.T

      Ben : « Ca va M’dame ? »

    Il n’avait jamais réussit à dire « Madame » correctement… A chaque fois c’était plus fort que lui. Pourtant généralement il parlait plutôt bien pour quelqu’un venu tout droit de l’East End London. Mais il avait des manies, il ne se referait pas à 28 ans maintenant.
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Miranda Harlow
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MessageSujet: Re: Tomberas ou tomberas pas ? Telle est la question | Mirlalanda   Tomberas ou tomberas pas ? Telle est la question | Mirlalanda EmptySam 16 Jan - 18:04

    Miranda est une de ces personnes plutôt patientes, qui avait l’habitude que de vieilles personnes se trainassent jusqu’à sa librairie. Elle prenait donc sans cesse sur elle pour ne pas les brusquer et leur demander de réfléchir un peu plus rapidement. Néanmoins elle aurait espéré un peu plus de vivacité de la part du jeune homme qui lui faisait face. Il ne semblait présenter physiquement aucune caractéristique d’un jeune homme souffrant d’une maladie qui aurait pu lui réduire ses capacités mentales. Pourtant il était là, face à elle, quelque peu stupide sans savoir quoi faire. La bouche à demi ouverte il semblait réfléchir. Comme si quelque chose lui échappait. Ses yeux rivés sur elle, comme s’il l’analysait, finirent par la mettre mal à l’aise. Elle, qui d’habitude, se sentait on ne peut mieux dans sa librairie. Elle dominait tous ses clients ici. Elle était maîtresse. Mais ce jeune homme avait réussi à la déstabiliser. Comme si ce n’était pas la première fois que ce regard inquisiteur et profond se posait sur elle. Elle sentit ses pommettes s’échauffer. C’était inhabituel. Ne pouvait-il pas détourner son regard ou alors trouver quelque chose pour combler ce silence ? La situation lui semblait anormale. Elle n’aimait pas cette perte de la situation. Cependant ses yeux noisettes brillants continuaient réciproquement de jauger l’homme. Comment pouvait-elle réagir ? Que faire ? Il aurait été impoli de sa part d’enchaîner sur une nouvelle question, en supposant qu’elle en trouve une adaptée à la situation, qui ne soit pas impolie voire indiscrète. De même, elle ne pouvait lui expliquer qu’elle était pressée de fermer boutique pour retrouver son petit chez-soi, bien au chaud et se préparer un bon chocolat chaud. Elle devait rester patiente. Elle eut un regain d’espoir lorsqu’il finit par refermer la bouche et avoir pris une décision. Sa réaction fut telle qu’elle tendit le cou vers lui, très concentrée, se demandant ce qu’il lui voulait. Il avait désormais piqué sa curiosité et elle savait que s’il tournait les talons et s’enfuyait, même si c’était improbable, elle serait capable de lui courir après pour savoir pour quelle raison ses pas l’avaient mené ici.

    Ben : « Tu…»

    A peine eut-elle saisi ce premier mot, qui la laissa patois, qu’un bruit sourd se fit entendre dans la librairie. La rouquine sursauta ne s’attendant pas à un tel vacarme, totalement disproportionné dans sa petite boutique tranquille. En même temps que son interlocuteur elle se retourna vivement vers les rayonnages. Le jeune homme fut plus rapide qu’elle à analyser les faits, comme s’il s’attendait à ce qu’une telle situation arrive. Ce n’est qu’en le suivant qu’elle reconnut sa vieille cousine dans la masse informe étendue au sol entouré de toutes sortes de livres. Certains étaient certainement tombés du rayonnages même, d’autres de ses mains. Pourtant inquiète, ce fut la réaction du brun qui la surprit et la fit sourire presque innocemment. Elle savait. Elle se mordit la lèvre inférieure se traitant intérieurement de gourde. Oubliant totalement sa cousine, la rousse contempla son ancien petit ami s’affairait, comme s’il y avait mort d’âme. C’était tellement évident qu’elle ne pouvait qu’être aveugle pour ne pas l’avoir reconnu. Il avait, certes, changé, mais il avait la même tête. Ses traits s’étaient néanmoins durcis, laissant toute trace de la puberté derrière lui. Il avait toujours cet air naturellement désinvolte du « je-m’en-foutisme ». Pourtant il semblait bien plus mature et plus classe qu’autrefois. Elle eut même une pensée pour les vieux t-shirt qui lui avait jadis appartenu, qui étaient désormais des chiffons, après avoir servi pendant des mois de pyjamas, puis de tee-shirt pour faire du sport ou oser faire de la peinture. Comment avait-elle pu ne pas le reconnaître ? Avait-elle réellement essayé de faire une croix sur son visage, comme si en l’oubliant elle essayait de se dire qu’elle avait fait un choix et qu’elle ne devait pas le regretter ? Elle avait été impatiente et égoïste à l’époque. Elle était jeune qui pouvait le lui reprocher ? Pourtant elle s’en était longtemps mordu les doigts. Elle ne l’avait jamais revu depuis. Pourtant elle l’avait aimé, et surtout sa présence lui était tellement agréable. Seul Liam aujourd’hui réussissait à la faire rire comme lui avait réussi à la déridé à chaque phrase. Cependant, il n’avait suffit que de quelques mots pour qu’elle reconnaisse les inflexions de sa voix. Il avait cet accent, ces quelques intonations qui lui avaient tant manqué. Malgré la décennie écoulée, sa voix restait la même. Tout en faisant un effort pour reporter ses idées à sa cousine, elle se rendit compte qu’elle se demandait s’il était marié, s’il avait des enfants. S’il avait percé dans le rugby ou si le pourquoi elle l’avait largué ne l’avait mené à rien. D’une main experte, la rousse prit possession de tous les ouvrages qui étaient tombés épars autour de sa cousine. Elle les reposa sur un des rayons, tandis qu’elle continuait de jetait des coups d’oeils furtifs à Ben. Pourquoi était-il là ? Il avait l’air d’avoir été pris au dépourvu. Etait-ce le pur hasard qui lui avait fait pousser la porte de sa librairie ? Il avait eu l’air d’un nigaud, mais au fond elle savait qu’elle se serait sentie elle aussi très gauche si elle l’avait reconnu dès le premier coup d’œil. Comment réagir quand on n’est même pas sur que l’autre se souvient de nous ? Pourtant il avait tenté une approche juste avant cet événement, ce « tu » signalait bien qu’il l’avait reconnu. Elle retourna à ses côtés et en s’accroupissant sourit à sa cousine qui semblait reprendre ses esprits tout en sifflant entre ses dents. Sans hésiter Miranda s’adressa au jeune homme :

    « Si tu veux bien l’aider à se relever, et ensuite l’emmener jusqu’à la chaise près du comptoir ce serait gentil. Je vais lui apporter de l’eau. J’espère qu’elle ne s’est pas cogné la tête…

    Elle jeta un coup d’œil inquiet à sa cousine, qui regardait Ben avec un petit regard narquois. Miranda savait déjà que sa cousine n’avait pas toute sa tête, mais elle espérait sincèrement qu’elle n’allait pas lui causer plus de tort dans cette histoire.


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